Un après-midi entre père et fils
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« Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel. »

Jean Cocteau

J'avais fait une petite sieste. 
Le soleil réchauffait mes flancs et l'atmosphère était détendue. 
J'aperçu Etoile de Neige que je salua amplement. 
J'observais le camps dans la douceur dun crépuscule non loin. 
J'aperçu soudainement mon fils, Petit Muet qui gambadait joyeusement. 
Je me leva en prenant le soin de m'étirer et le rejoignit au petit trop. 
- Coucou ! L'abordai-je gentiment.

(Oublie pas que je suis muet ^^)

Il faisait chaud et j'étais en train de me promener dans le camp. Etoiles de Neige passa devant moi mais je ne lui prêta aucune attention particulière. Je regardai les papillons voler dans le ciel, les oiseaux chanter au dessus de la tête. Tout à coup, mon père arriva vers moi et me salua.
"Coucou !" Me lança -t-il.
J'inclinai ma tête pour lui dire bonjour, puis je lui fis oui de la tête, les sourcils montés pour lui demander comment il allait. Mon père était l'une des seules personnes qui me comprenaient dans mes signes et gestes.

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« Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel. »

Jean Cocteau

Quelle habitude ! Dire coucou. Alors qu'il ne pouvait pas répondre.
Heureusement, Petit Muet ne s'en souciais pas. Il m'entendait. 
Il leva le sourcil  pour me demander comment j'allais.  Je lui répondit par un sourire pour dire oui.

(Tu sais j'entends c'est juste que je sais pas parler. Mais c'est pas grave ^^)

Heureusement,mon père me comprenait et moi aussi. Je m'avançai aux côtés de mon père et me colla à lui, les yeux fermés. Je savais que je devais profiter pleinement d'être avec mon père. Puis je me détachai de lui pour prendre un bâton qui était à côté de moi dans la gueule et lui dessina quelque chose dans la terre. Je voulais savoir quand es-ce que j'allais etre apprenti.

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« Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel. »

Jean Cocteau

Petit Muet se rapprocha de moi et se colla à moi. Je ronronna. Quel fils adorable ! 
Puis il se détacha et prit un bâton. J'allais lui demander pourquoi il faisait ça mais il commença à tracer une forme. Hum. Un petit félin à côté d'un grand. 
Je réfléchis un instant avant de m'écrier :
Tu veux être apprenti !

Ça y était mon père avait compris ! Il était rapide. Puis je leva les sourcils pour lui demander quand

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Jean Cocteau

Comment ? Quand ?  Oui quand. 

Bientôt le rassurai-je. 
Je vint vers lui et lui câlina la tête.

La douce odeur de mon père me rassura. Une forte bourrasque vint ebouriffer mon pelage blanc et noir. Je me mis à lécher mon poitrail avec ma langue, puis montra a Patte de Lion la réserve de gibier. La faim le tordait le ventre, et mes yeux me piquaient. Je pris une grive qui trônait sur la pile,et pris une pie pour mon père. Je la lui rapporta et lui dit signé de la manger.

Une fois que j'eus fini de manger ma grive, mes yeux DE fermèrent, et le sommeil m'envahit.

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« Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel. »

Jean Cocteau

J'allais lui proposer de s'allonger sur une pierre plate couleur ardoise lorsque qu'il commença à trotinner vers le tas de gibier. 
Évidemment, suis je bête. Il n'avait pas mangé. Hé, moi non plus d'ailleurs ! 
J'étais en train de réfléchir à quoi choisir lorsque Petit Muet vint à ma rencontre en traînant une chose noir et blanc dans la poussière. Une pie ! 
- merci mon fils murmurai-je .
Je regarda le petit chat avec amour. Je l'aimais tellement. ..

Mon père était la seule peronne a qui je tenais le plus. Je lui rentra mon museau dans son flanc et m'endormir à des côtés.

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Jean Cocteau

Mon fils commença à s'endormir contre moi. 
Je ronronna de plaisir et fourra ma truffe dans son Pelage. Je sentis qu'il avait encore son duvet de chaton,  plus doux que n'importe quel duvet. 
Je m'imagina Petit Muet grandir. . . Un apprenti puis un grand guerrier. .. Il serai le meilleur guerrier, même avec son handicap. J'en étais persuadé.

Quand je me reveillais, mon pere était toujours à côté de moi, en train de me regarder dormir contre lui. Je levai mes yeux bleus de chaton vers lui, et lui lecha son flanc. J'avais énormément d'estime pour lui.

Je pointai ma queue sur mon poitrail, puis la leva en l'air. Je montrai mon pere de la queue et courba l'échine et montrai les crocs, pour lui dire que je deviendrai un grand guerrier comme lui plus tard

Mon cœur s'emplit de bonheur. J'avais hâte d'être comme mon père, un grand guerrier. Mais, pouvais-je vraiment devenir guerrier en étant muet ? Comment ferais-je pour prévenir d'une attaque ennemi si aucun son ne sortai de ma gueule ? Mon visage se decomposa. Soudain, une vague fe chaleur m'envahit, et je m'effondrai au sol. Je perdais connaissance, et, petit à petit, le noir rempli mes yeux.

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Jean Cocteau

Petit Muet se réjouit. Je souria. Le bonheur de mon fils était très important pour moi. Mais son sourire s'effaca. J'allais lui demander à quoi il pensait lorsque mon fils s'effondra à même la terre. Ses yeux se fermèrent peu à peu. Une vague de panique s'empara de moi. J'acourru vers lui et hurla :
- Petit Muet !!!!! Réveille toi !!!
Je m'assis près de lui et lui lécha le visage. Il était brûlant.

J'entendais vaguement les cris de panique de Patte de Lion, mais mon corps refusait de faire quoi que ce soit. Ma tête me faisait de plus en plus mal, et la chaleur était insoutenable. Quelqu'un pouvait bien me soigner, m'enlever cette atroce douleur au crâne. Le sang battait dans mes oreilles, empêchant tous les sons alentours de me parvenir.

Puis ce fus le noir complet, le sang qui battaient s'arrêta.

Je paniquais. Il fallait que j'appelle la guérisseuse ! 
Je tapota PetitMuet. Pas de réponse. 
Je cria pour attirer l'attention d'autres membres du Clan.