Bonjoir,

Ceci est une fanfiction de lgdc dont je suis l'auteur. Je recevrais vos avis et conseils avec grand plaisir :D.
Je posterais l'histoire au fur et à mesure que je l'écrirais, sans garantie des délais ;).

Attention peut-être allez vous être spoilé si vous n'avez pas lu les cycles 1, 2 et 3. Ou peut-être pas, je ne sais pas ce que je vais dire. A vos risques et périls .

Pour ceux qui ont lus le cycle 3, l'histoire se passe à l'époque des chats des temps révolus, après le départ de la future Tribu.

Voili voilu, je ne sais que dire de plus.

PS: Vous pouvez poster vos commentaires ici, je les recevrais avec plaisir... Ou pas niark niark niark ;D

Prologue:

Lune Maigre marchait tranquillement. Une odeur familière lui parvint : une souris ! Il avait l’impression de n’avoir pas mangé depuis des lunes. Il s’approcha en rampant de sa proie, jusqu'à n’être qu’a une longueur de queue d’elle. Au moment précis où il allait lui sauter dessus, une forme jaillit des buissons. C’était une magnifique chatte au pelage argenté. Qui était cette intruse ? Il avait déjà vu de temps en temps des chats errant  en voyage, mais ceux-ci préféraient toujours rester à proximité de l‘eau. L’étrangère se releva, le rongeur à la gueule, et braqua son regard dans la direction du chaton :
-Je sais que tu es là, dit-elle en déchiquetant sa proie.
Le Patte-Tendre hésita à sortir, mais sa curiosité le poussa en avant. Il écarta les fougères qui bloquaient le passage et s’arrêta juste devant la chatte.
-Qui est tu ? La première question qui lui était venue, mais pas la plus intelligente pesta-il intérieurement.
-Ne me reconnais-tu pas ?
Il renifla l’air humide.
-Ton odeur ressemble à celle de ma mère. Sa gorge se serra aussitôt en repensant à celle-ci. Le plus maigre de la portée, ce qui lui avait valu son nom, il avait cependant été le seul à échapper à la terrible maladie qui avait emportée sa mère et son unique frère. Son père l’avait surpris alors qu’il s’était enfui de son nid, et l’avait emmené avec lui. Plus tard, il lui avait avoué que ses deux autres parents avaient été dévorés par des renards. Affaiblis par le mal vert, ils n’avaient eu aucune chance contre les redoutables prédateurs. C’était pourquoi il était devenu Patte-Tendre avant d’avoir atteint l’âge requis.
-En effet. En vérité, je suis ta grand-mère, Poudre d’Argile.
-Alors tu es morte. Comment une chatte morte pourrait me parler ?
La chatte argentée ne pris pas la peine de lui répondre.
-Je vais te révéler un secret. Es-tu prêt à l’entendre ?
-Vas-y.
-Pas si vite. Asseyons-nous, d’abord, et mangeons, dit l’inconnue en poussant une part de souris vers lui.
Il hésita. Cœur des Champs devait l’attendre pour aller chasser, il lui avait promis de lui apprendre la technique pour les oiseaux. Mais la souris était vraiment alléchante, et de toute façon il pourrait démontrer ses talents un autre jour. Et puis, malgré lui, il voulait entendre ce que la mystérieuse chatte avait à lui raconter.
-Tu n’as pas peur de moi ?
Le chaton trouva la question bien étrange.
-Peur ? Pourquoi aurais-je peur de toi ? Mon père dit que je suis le meilleur combattant de la forêt, et puis je peux toujours m’enfuir.
-Tant mieux, ronronna-t-elle, amusée. Alors je vais te révéler mon secret. Où pense-tu que vont les chats, une fois mort ?
La question le prit au dépourvus.
-Une fois mort ? Je ne sais pas, ils meurent juste, tout simplement. Ils disparaissent.
-Non, les chats morts ne disparaissent pas. Mais ils montent au ciel, ou ils peuvent veiller sur les chats vivants, pendant des saisons et des saisons, jusqu’à ce que leur nom, leur odeur, ne signifie plus rien pour quiconque. Alors, oui, ils disparaissent pour de bon.
Il essaya d’imaginer tout ces chats, perchés dans le ciel, observant leurs moindres faits et gestes. Un frisson d’émerveillement lui vint.  Mais sa méfiance naturelle envers les chats errants repris bientôt le dessus :
-Pourquoi te croirais-je ? Et comment sais-tu tout cela ?
-Je te l’ai dit. Je suis ta grand-mère. Je suis l’un de ces chats morts.
-Alors comment puis-je te voir ? Suis-je mort, moi aussi ? Il se demanda s’il était possible de mourir sans le savoir. Que ressentais-t-on, quand on mourrait ?
-Non, tu n’es pas mort. Devant son air perplexe, elle s’expliqua : Les chats morts communiquent aux vivants par l’entremise des rêves. Crois-tu que tout ceci est réel ? Réfléchis. C’est la saison des neiges, pas celle des fleurs. Et nous nous trouvons à l’autre bout du lac, près de la Grotte de la Lumière. Pas près de ta tanière habituelle.
-La Grotte de la Lumière ? Le petit chat examina attentivement les alentours. « Nous sommes à côté de la source des pierres ! »
-C’est là que nous sommes les plus proches des vivants.
- Les plus proches des vivants ? Je ne comprends pas.
-Dans chaque territoire hospitalier, il existe un endroit où les morts peuvent facilement communiquer avec les vivants. Souvent, cet endroit est en rapport avec la lumière, ou avec l’eau. Quand un chat dort dans un tel endroit, les ancêtres qui l’habitent peuvent pénétrer ses rêves pour lui parler.
-Les ancêtres qui l’habitent ?
-Les chats morts peuvent être liés à la terre ou aux chats vivants. Ils peuvent éventuellement se déplacer, mais il faut pour cela qu’un chat vivant qu’ils connaissent intimement a besoins d’eux.
-Si c’est vrai, c’est vraiment incroyable. Mais pourquoi me dire tout cela, si je ne suis pas mort ?
La femelle s’apprêtait à répondre, mais aucun son ne sortit de sa gueule. Lune Maigrichon se rendit compte qu’un épais brouillard envahissait peu à peu la petite clairière. La voix de son ancêtre lui parvint comme étouffée :
-Je ne peux pas rester plus longtemps. Je dois partir. J’aurais aimé t’en dire plus sur le sujet, mais je manque de temps…
Le miaulement semblait de plus en plus faible, et il ne distinguait plus que de vagues contours de la chatte.
« Vas sur l’ile au putois. Rejoins les autres. Tu dois partir, accomplir ton destin avec tes camarades. Souvient-toi : La Lumière vous guideras. »
Les bourrasques de vent étaient de plus en plus fortes. Un frisson le pris. Il ouvrit les yeux. La neige s’était introduite dans sa tanière, et sa fourrure était toute mouillée. Plus aucune trace du paysage verdoyant de son rêve ; il était revenu à la dure réalité. Les mystérieuses paroles résonnaient encore à ses oreilles.
« Souviens-toi : La Lumière vous guideras. ».

Alors, kez' vous en pensez?