Pas une seule proie à l'horizon. C'est quand même incroyable, ça ! J'huma l'air à la recherche de gibier une nouvelle fois, sans plus de succès. Bon et bien je vais devoir m'aventurer de l'autre côté de la frontière. Je n'aime pas faire cela mais lors de cas de force majeur, je n'ai pas le choix. En l'occurrence, j'ai un petit creux, raison amplement suffisante. Je me faufile entre les buissons et débouche sur une clairière où je remarque un campagnol. Je lui saute dessus immédiatement et le mange sans attendre. On ne peux pas appeler ça de la chance lorsque l'on vient de faire chou blanc pendant plus d'une heure. J'enterre les restes du campagnol et reprend ma route. Pourquoi ne pas en profiter pour visiter un peu ? Je marche quelques minutes en direction de la rivière. Ce sera l'endroit parfait pour faire une sieste ! Il me suffira de trouver un beau rocher ensoleillé. J'arrive à la lisière de la forêt et saute sur le rocher le plus proche. Je remarque une chatte endormie à quelques mètres de là. Attendez une seconde... C'est moi ou... Ses oreilles ? Intriguant... Je m'assis et enroule ma queue autour de mes pattes, sans la quitter des yeux.
-Salut !

C'est sympas, la belle saison: plus aucune trace de neige, du gibier en abondance... Mais on crève de chaud! C'est ce que se Fleur de Cerisier, étalée de tout son long sur la terre sèche et poussièreuse. Le soleil tapait fort sur son flan, et elle n'avait plus la moindre force. Soupirant pour la dixième fois depuis qu'elle s'était écrasée ici, la guerrière se mit en tête de chercher un point d'eau. Elle se releva difficilement, s'étira et partit à la recherche de quoi se désalterer.

Eblouie, Fleur de Cerisier mit un moment à remarquer l'intru. Il fixait le haut de sa tête avec étonnement. "Quoi? Qu'est-ce qu'elles ont mes oreilles?!" Allait-elle lancer, avant de se souvenir que quatre oreilles, c'est pas commune.
-Salut! lui dit le solitaire gris.
Intrigué, elle décela une odeur de campagnol sur lui. Chassé sur le territoire du Clan du Tonnerre! Alors, lui sauta dessus le clouant au sol avec ses pattes. Le félin ayant été pris par surprise, il ne put se défendre.
-Alors mon minous, on chasse sur nos terres? le tança-t-elle, un sourire triomphant au visage.

Comme il était agréable de réchauffer sa fourrure au soleil, et de profiter de... Je fus interrompu dans mes pensées et cloué au sol avant d'avoir pu réagir. Et moi qui comptait me reposer...

-Alors mon minou, on chasse sur nos terres ?

Comment ça, je chasse... Ah oui, le campagnol.

-Alors, déjà, je te ferai remarquer que j'ai très bien pu l'attraper autre part que chez vous, votre territoire a ses limites. Et puis, sincèrement, pourquoi est-ce qu'on se battrait par un si joli temps, alors que les proies sont abondantes ?

Sur ce, je délogea la chatte grise et me releva. J'allai ajouter en souriant que si elle voulait garder ses proies, il ne fallait pas qu'elle reste à se prélasser au soleil, quand j'entendis une brindille craquer derrière moi. Je me retourna et tendis l'oreille. Une odeur de chat me parvint. J'épiais les fourrées en réfléchissant. Ce n'était pas le fumet des guerriers du Tonnerre, mais était-ce possible que des chats errants soient parvenus jusqu'ici ? C'est à ce moment que les trois chats sortirent des buissons, les crocs découverts.

Ils portaient certaines blessures toutes fraîches. Et la seule raison pour cela est qu'ils aient déjà croisé un ou plusieurs guerriers. Ce qui n'était pas de bonne augure. Ces chats là ne sont pas nés de la dernière pluie... La rivière n'était qu'à quelques mètres. Il me suffirait de... Mon regard se posa sur la chatte du Tonnerre. Elle ne s'enfuirait pas. Si je partais, elle se ferait littéralement déchiquetée. Maudissant mon manque d'égoïsme, j'élimina toute tentative de fuite. Nos adversaires étaient plutôt maigres mais l'on voyaient leur muscle sous leur fourrure.

-Belle journée n'est-ce pas pour deux jeunes chats comme vous, susurra le plus gros d'entre eux. Vous allez nous laisser une petite place au soleil, j'espère ?

Malgré la distance qui nous séparait, je pouvais sentir son haleine fétide. Peu importe pourquoi ces trois chats étaient là, ce qui était sûr est qu'il ne voulaient nous voulaient pas du bien et, d'après ce que je voyais, nous ne serions pas leur premières victimes. Il fallait que nous attaquions en premier. Le chat le plus proches était à quelques mètres de nous. Il était trop loin pour nous sauter dessus, mais en tant qu'ancien membre de la tribu, la distance me paraissait respectable. Il commit l'erreur de détourner son regard vers la guerrière, et je m'élança. J'atterris sur son dos, sous le regard surpris de ses deux partenaires, le plaquant littéralement au sol. Sans hésitation je planta mes crocs dans son cou et les serra jusqu'à entendre un craquement sinistre. L'animal s'écroula, sans vie, la nuque brisée. Avant que je n'ai eu le temps de faire quoique ce soit, je fus fauché par un autre chat. Je cherchai à lui griffer la tête mais il esquiva et me projeta par terre. Le souffle coupé et maintenant sur la défensive, je roulais pour éviter ses attaques. Mais plus j'attendais, plus je me vidais de mes forces. Dès que le moment se présenta, je me glissa sous lui et lui griffa le ventre. Il hurla de douleur et se retourna, les yeux plein de rage et de haine. Mais cette fois c'était lui qui était en mauvaise posture, et il le savait. Après avoir craché une dernière fois, il s'enfuit dans la forêt en semant derrière lui le sang qui voulait de sa blessure.

Je m'effondra au sol sitôt qu'il fût parti. Je ne saignais nul part mais les coup qu'il m'avait infligé m'empêchait de reprendre mon souffle. Je me relevais et marchait difficilement vers la rivière. Je ne voyais plus la guerrière du clan du Tonnerre. J'espérais qu'elle allait bien. Je n'avais affronté que deux chats, donc elle avait dû se retrouver face au troisième. C'était une guerrière après tout, elle savait se battre. Mais ces chats étaient bien plus gros qu'elle et également rodés au combat. Je lapa quelques gorgées d'eau fraîche et remonta la berge jusqu'au rocher le plus élevé. En tout cas c'était mon objectif. Je dus m'y résigner après plusieurs essais, tant ma tête me tournait. Je contourna donc la butte, pour retrouver la chatte. Au bout de quelques minutes je dus poser la tête sur le sol, incapable de continuer. Je savais ce que j'avais. Une hémorragie interne.

Cela arrivait parfois dans les montagnes. Si elle n'était pas trop grave, elle guérirait toute seule. Le temps était l'unique remède à ce genre de blessure. Et si elle était trop grave... Et bien... Je ne préférais pas y penser.

(Merci hein... Non mais j'aurai pu choisir ce que fait mon personnage quand même...)

Bah déjà je te signale que je t'ai rien fais dire, et deuxiement je t'ai demandé comment tu voulais qu'elle se tire de son combat -_-

Et alors ! C'est pas toi qui doit écrire pour moi ! Moi aussi je dois rp, c'est le principe !
Chacun écrit ce que fait son perso ! Là t'as fait tout un sujet de rp entier à toi tout seul, sans me laisser rp ! Peut être que j'aurai pas agit comme ça hein ? T'en sais rien !

(J'archive)