Je mis ma tête sur mes pattes et pleura à chaudes larmes. Je parla pour moi-même
-Pourquoi ? Mais pourquoi il fait toujours que cela m'arrive à moi...
Le haut du rocher était mouillé de mes larmes, j'était secouée de petites convulsions.

C'est alors que je versais mes larmes, que je me dis qu'une solution pourrait sûrement convenir: la mort. Je n'aurais plus à savoir à qui être fidèle, à me demander si ce que je faisais était bien, là haut. Je laisserai malgré moi quelques personnes dont je ne voulais que le bonheur. Je ne pouvais m'y résigner. C'est alors que je m'endormis de chagrin. Peut-être que j'émis quelques gémissements dans mon sommeil, qui sait.

Une fois mes pleurs apaisés et mes yeux séchés je redescendis de mon rocher et retourna auprès de celui que j'aimais. Il émettait de petits gémissement semblable à ceux d'un nouveau né. Je m'allongea à ses cotés et lui lécha l'épaule en espérant l'apaiser.

Alors que je dormais toujours, je sentis ce qui me semblait être Larme Ambrée qui me léchait l'épaule. Ca me réconforta à un tel point que mon sommeil devint réparateur, et non plus destructeur. Je souris dans mon sommeil.

Il sourit dans son sommeil voilà au moins quelque chose que je fais bien.. Je m'allongea, la tête sur son flanc et plongea moi aussi dans un sommeil profond et avec rêve:


Ma mère me regardait, elle me disais quelque chose, mais je ne comprenais pas. Puis je me rendit compte que j'était sur les plaines du clan du Vent. Les rafales nous léchaient la fourrure à grosses bourrasques. Ma mère me fit un geste de la queue pour m'inviter à la suivre dans un terrier inhabité. Je courut vers elle et me blottie contre son doux pelage.
Il faut que je te dises... commença ma mère.
Oui ?
Elle avait les yeux qui brillait et elle semblait mal à l'aise. Je l'invita à continuer d'un petit coup de ma petite langue rappeuse.
Je...j'ai un nouveau compagnon.
Encore ?
Cela devait faire le quatrième compagnon différent qu'elle enchaînant. Ce n'est pas que je traitait ma mère mais quand même...
Et...c'est qui ? demandais-je timidement.
C'est Plume de Faucon.
Mais maman, il a déjà une compagne ! m'écriais-je.
J sais, mais je l'aime. Promet-moi de ne jamais faire comme moi. Ne vole jamaisle compagnon à une femelle, cela ne se fait pas.
Promis maman.
Puis elle me sourit. Je lui sourit. Tout replonge dans les ténèbres.

Le chant des oiseaux me réveilla enfin. J'ouvrai doucement les yeux, et vis Larme Ambrée qui dormait, la tête enfouie dans mon flanc. Cette vision me procura le plus grand bonheur. Je me mis alors à lui lécher tendrement la tête et le cou.

Je sentis des petits coups de langue me balayer doucement la tête puis le cou et puis recommencer. Je sourit dans mon sommeil et me mis à ronronner. J'ouvrit doucement les yeux et vit Patte de Panthère. Je lui lécha le nez et reposa ma tête sur son flanc.

Elle se réveilla tout doucement, et me lécha le nez avant de reposer sa tête sur lmon flanc. Je lui dis tendrement:

"Tu as bien dormi?"

"Tu as bien dormi?"
La question que je redoutait le plus. Je lui répondit sincèrement:
Pas vraiment mais comme j'était avec toi... oui. Et toi ?

Sa réponse piqua ma curiosité. Je répondis:

"Ça peut aller. Pourquoi pas vraiment?"

"Ça peut aller. Pourquoi pas vraiment?"
Mon rêve me revint en tête. Je commença à avoir une migraine horrible rien qu'en pensant à ce que je faisait.
-Je... j'ai fait un cauchemar.

Je continuai de lui lécher la tête pour la réconforter et dis doucement:

"Raconte moi..."

"Raconte moi..."
Je pris peur.
-Tu..tu es sûr ? Tu sais, ce n'est pas très important...

Je répondis avec un sourire:

"Ca te soulagera"

"Ca te soulagera"
Je lui lécha le museau et commença le récit.
-J'était avec ma mère dans mes montagne et elle essayait de me dire quelque chose que je n'entendait pas à cause du vent. Elle m'a amené dans un ancien terrier et m'a dit qu'elle avait un nouveau compagnon. Je m'en doutais un peut parce qu'elle changeait de compagnon comme de proies. Elle m'a dit qu'il s'appellait Plume de Faucon, or, Plume de Faucon avait déjà une compagne. Ma mère le savait bien et elle m'a fait promettre de ne jamais refaire comme elle car cela brisera le cœur de la vrai compagne de ce chat là.
Je le regarda, J'osais espérait qu'il avait compris.

Je la regardai quelques instants, et demandai:

"Et tu comptes faire quoi?"

"Et tu comptes faire quoi?"
J'étais perdue, je le regarda dans les yeux, une larme croule sur ma joue avant de tomber sur ma patte avant. Je posa ma tête sur mes pattes et ferma les yeux. Aidez-moi....
-Je..je ne tiendrai pas cette promesse. Même si j'aimais ma mère plus que tout au monde...

Je l'écoutai parler, et posai ma tête contre la sienne en disant:

"Ne pleure pas..."

Je sentis sa tête se poser contre la mienne.
"Ne pleure pas..."
Je lui lécha le museau et lui sourit. Il était là pour moi.

Elle me sourit, et je continuai d'un ton réconfortant:

"Tu es libre de faire les choix que tu veux"

"Tu es libre de faire les choix que tu veux"
J'avais déjà entendu cette phrase de nombreuses fois.
-Oui. Qu'Est-ce-que je ferai sans toi... hein ?

Je souris et dis:

"Qui sait!"

"Qui sait!"
Je colla ma truffe à la sienne et me leva. Je m'étira, bailla et commença à faire une toilette.

Alors qu'elle se leva, je restai encore un peu allongé, et dis:

"Qu'est-ce qu'on fait, maintenant?"

"Qu'est-ce qu'on fait, maintenant?"
Il fallait avouer que le temps passait très bite car déjà le soleil était à mi-chemin de sa course australe.
-Tu as faim ? Moi, je pourrais manger trois lapins entier !