Pseudo : Lullaby

Surnom(s) : Lullaby

Âge : 17 lunes

Sexe : Femelle

Clan (ou autre) : Chat Solitaire / Domestique (Il y a une faute à Domestique dans le formulaire )

Rang : Domestique

Description physique du personnage :

Je t’aperçois du haut de mon arbre, je te vois, Lullaby. Ton beau pelage doré se fond dans le paysage verdoyant du jardin de tes Bipèdes, il me fait rêver … Je vois tes yeux bleus ronds et innocents briller d’une lueur malicieuse et naturelle. Je m’approche, à petits pas discrets de toi. Je sens ton parfum enivrant, il me monte à la tête, emplit mon âme de pureté. Tes moustaches au vent, affrontant le zéphyr du matin avec bravoure, je peux scruter tes muscles fins, ton corps souple et agile. Tout en toi est si … Parfait. Ta bouille angélique me fait littéralement fondre. Mes yeux horribles comparés aux tiens, te dévorent du regard, ne perdant pas une miette de ton tour habituel. Les tiens sont si magiques, teintés de bleus clairs, regardant le monde qui t’entoure avec grâce et bonne humeur. Je n’arrive pas à détourner mes yeux de toi, tu es si attirante. Je m’élance auprès de toi, les oreilles dressées, le regard coloré d’une once de sympathie. Tu dresses tes fines oreilles qui se terminent par de légères touffes de poils, tu te retournes et m’aperçois. Mon cœur bat la chamade, je n’ai jamais été si prêt de toi. De prêt, tu es encore plus belle, tes fins cils sculptent le contour de tes yeux, ta truffe noire se démarque sur ton pelage, ton museau pointe pour déclarer la fin de ton museau. Enchanté, les yeux dans le vague, je reste subjugué par toi en général. Tu lèves une patte, et lèches un de tes coussinets noir jais. Cette élégance, cette magie, cette beauté, rien ne t’égales, enfin, pour toi …

Caractère du personnage :

Je te lances un miaulement que je veux plein d’assurance :

« S-Salut ! »

Et là, tout chamboule. Tu ronronnes, tu me dévisages lentement, et là, oui, là, je ne te reconnais plus du tout. Ce n’est pas un ronronnement qui sort de ta gueule, c’est un petit ricanement railleur. Tu me toises de toute ta hauteur, d’un air dédaigneux et hautain, pour résumer, tu te fiches de moi. Et ça te fais rire … Penaud et humilié, je m’assieds tout en tremblant. Tu soupires et chuchotes :

« Oh … C’est bon ! C’était pour rigoler, tu étais tellement hilarant lorsque tu es arrivé. Si tu veux, je peux te raconter quelques choses sur mon caractère, pour ne pas que tu sois surpris la prochaine fois. S’il y a bien une prochaine fois. Oups, pardon, je suis bien consciente que mon humour est lourd. Donc on va commencer par le point suivant. J’adore blaguer, alors arrêtes de faire la tête, va falloir t’habituer, hein ! Ce n’est pas ça qu’y est ça … Bref, faut absolument que tu saches qu’j’adore railler les gens, se moquer d’eux. J’suis assez narcissique m’a-t-on dit nombre de fois, j’aime être supérieur aux autres, d’ailleurs, pour moi, j’suis la meilleure. Ce n’est pas vrai ? »

Tu ronronnes, et moi à ta suite pour ne pas perdre le fil. J’hoche la tête pour montrer que je suis d’accord avec elle. Pour moi, c’est la meilleure, il n’y a pas mieux qu’elle pour envoûter les autres. Tu m’apprends ensuite, que tu es une grande manipulatrice sous tes airs angéliques, que tu as un côté quelque peu machiavélique et mesquin, dragueur surtout. Je ne pensais vraiment pas ça de toi … Non pas que je suis déçu, juste choqué.

Histoire du personnage :

Devant mon air atterré, tu ne peux t’empêcher de me réconforter d’un ronronnement mélodieux et charmeur. Je ne peux quand même pas cesser les mouvements circulaires que j’esquisse avec mes griffes sur le sol terreux et pitoyable à mes pattes, trop gêné pour relever la tête. Tu décides donc de continuer à parler, toujours avec le même ton narquois mais enjôleur dans ta voix :

« Bref, je suppose que tu veux en savoir plus sur moi, nan ? Sinon tu ne me regarderais pas comme un idiot du haut de ton arbre. Ben du coup, je vais te raconter un peu mon histoire, même si ça ne se fera pas sans un pincement au cœur, je te préviens. Commençons. »

Et je l’écoute, laissant tes paroles se déverser en moi. Un sentiment intense de plaisir, monte en moi au fur et à mesure de tes paroles, bien qu’il descende bien bas, et que je sois plutôt triste pour toi. Tu me préviens tout de même que tu ne veux pas que je te prenne en pitié, ce que j’apprêtais justement à faire, heureusement que tu dis ça à temps. Je ne pipe mot tout le restant de son histoire, si, triste …

Chapitre 1 : La naissance d’une perfection

Des cris de douleurs suraigües, des gémissements terribles se font entendre, plus forts que jamais. D’après le Clan qui as trouvé ta mère dans cet état, elle est en train de mettre bas. Apparemment, c’est le guérisseur même de ce Clan des forêts qui aide ta génitrice à te mettre au monde. C’est plus dur que prévu, ta mère est à bout de force, elle voit presque la mort l’approcher, heureusement, elle échappe de peu à la faucheuse. Une poche de poils souillés d’une substance étrange tombe enfin, une seule. Tu te sens léchée et choyée d’une langue râpeuse, quelle sensation agréable tout de même. Une exclamation de surprise sort de la gueule de ta mère :

« Qu’elle est mignonne, elle sera la plus belle chatte ! »

Chapitre 2 : Renier une aide qui leur avait été précieuse

Tu découvres donc que ton père est un solitaire, aux muscles forgés et au long pelage doré. Ta mère, elle, a plutôt tes yeux teintés de bleu clair habituel, rien d’autre en commun. Ce qui paraissait assez étrange, d’ailleurs … Le Clan qui vous avait aidé lors de la mise-bas, celui du Tonnerre, vous proposa de rester en son sein, que tu fasses un apprentissage là-bas, mais, en chats dignes de ce nom, tes parents ont claqué leurs queues sur la truffe des claniques en feulant qu’ils ne voulaient avoir affaire à des sauvages. Enfin, c’est surtout ta mère qui ne voulait pas. Cela n’aurait été que de ton géniteur, vous seriez restés avec vos sauveurs, rien que pour les remercier. Pour ton plus grand bonheur, tu étais chouchoutée, choyée des deux côtés. Tu commences alors une vie en tant que solitaire, avec rien que ta famille, pour toi toute seule …

Chapitre 3 : Quand un chat errant s'en mêle ...

Un feulement agacé. C'est ton père, Lullaby, ton père qui est mécontent apparemment. Couchée confortablement dans ton nid, tu peux déceler une odeur forte, une puanteur qui te prend tout de suite à la gorge, et qui te fait remonter un jet de bile répugnant. Tu vois deux ombres, tu les observes se sauter à la gorge, mais tu ne comprends pas. Tu secoues ta mère et miaules :

"Maman, pourquoi papa est avec un inconnu ? Tu m'as toujours dit de pas parler avec ceux que je connais pas, alors pourquoi il le fait lui ?"

Ta génitrice ferme les yeux et pousse un soupir chargé en problèmes. Elle te décale doucement du museau, te faisant  glisser sur le nid d'à côté. Tu l'observes se lever, et tu gémis alors. Puis, fatiguée, tu te rendors. Dehors, ta mère, ton père, et un fauteur de trouble.
Des feulements incessants te tirent quand même de ton sommeil, tu tends donc l'oreille pour écouter :

"Tu m'as menti ! Ce n'est pas ma fille ! C'est celle de toi et de ce ... cet ignoble individu ! Comment as-tu pu me faire ça ? Comment as-tu pu faire ça à ta fille ? Rends-toi en compte, elle va en subir les conséquences !"

Tu trembles. C'est de toi qu'il en est sujet ... Ton père n'est pas ton père ? Mais alors, comment ? Tes yeux ronds brillants de larmes, tu entends les paroles de ta mère :

"Écoute, je comptais te le dire, mais, je me suis dit que, comme vous vous ressemblez, ça pourrait passer inaperçu, tu ... Comprends ?

-Non, je ne comprends pas, et je ne comprendrais décidément jamais.

-Je ... Pardonne-moi ... Au moins, elle a tout de même un père, gémit ta mère.

-Oui, c'est mieux. Je suis peut être horrible aux yeux de monsieur, mais au moins, je me serais rendu compte que ma compagne flirtait avec un autre, cervelle de souris."

Tiens, c'était l'autre qui avait parlé. Ton véritable père dans toute sa splendeur. Des larmes de rage te montent aux yeux, tes minuscules griffes sont sorties, et grattent la terre nerveusement. Puis un feulement définitif de ta génitrice te tire de ta torpeur :

"Je préfère qu'elle ne voie jamais qui tu es. Je préfère que ma fille reste seulement avec moi. Allez vous en. Allez vous en. Je ne vous tolérerais pas une seconde de plus. Dégagez !"

Sans demander leur reste, les deux matous partent, l'un avec le coeur lourd, l'autre heureux d'avoir semer la zizanie. Ta mère revient auprès de toi, et tu sanglotes :

"Maman, pourquoi ? Pourquoi ?"

Pas de réponse, juste le froid absolu. Bouleversée, frémissante, tu te rendors.

Tant de larmes versées, la prochaine fois, ce sera du sang ...

Chapitre 4 : Une vie qui se veut reprendre son cours normalement.

Tu te réveilles, avec toujours le coeur lourd, toujours les yeux rougis et bouffis de pleurs. Et ta mère, même si elle pleure elle aussi, elle cache ses larmes, elle veut se montrer forte et fière. Elle te dit de ne pas t'en faire, que tu les reverras, que tu leur parleras, mais, à force d'attendre, tout tes espoirs s'envolent peu à peu. Ta mère tente de t'apprendre les bases pour chasser et pour combattre, mais tu te morfonds, tu n'y mets pas du tien.
Elle te hurle dessus, te crie de faire attention quand tu sors les griffes par mégarde. Tu ne peux pas te concentrer, tu es trop déprimée. Elle n'a pas l'air de comprendre que tu veux mener une vie paisible sans avoir à te battre et à chasser pour être nourrie. Elle ne te comprends plus, elle ne te comprendra jamais plus. Comme ton père avec elle, c'est une boucle infernale et interminable. Tu entends encore les hurlements menaçants de la dispute dans ton sommeil. Tu n'es qu'une jeune chatonne, soumise à tous ces problèmes. Pourquoi toi, et pas un autre ?

Chapitre 5 : Je n'ai pas su être à la hauteur, excuses-moi ...

Aujourd'hui tu te réveilles tôt, contre ton grès. Ta génitrice t'as ordonné d'être à l'heure pour te montrer quelque chose. Les muscles courbaturés de ton entraînement d'hier, tu étouffes un long baillement, mais vient tout de même te présenter à ta mère. Elle te miaules des salutations sèches, et vous commencez votre route, toutes deux le coeur lourd. Vous arrivez à un chemin en béton dont la puanteur n'égale aucune chose, de ta connaissance. Des monstres passent à vive allure, c'est très dangereux, explique ta maman. Tu hoches la tête pour lui promettre de ne jamais y aller inconsciemment, puis vous faites demi-tour. Le bonheur monte en toi. C'est ton père qui est devant toi, ton faux père, mais il restera toujours ton géniteur à tes yeux. Le coeur léger, tu fonces vers lui, et lui donne un grand coup de museau, tout en hurlant :

"Papa !"

Les retrouvailles sont heureuses et mouillées de larmes, mais, en retrait, ta mère vous toise d'une oeillade mauvaise. Et lorsque ton père tente de glisser un mot à ta génitrice afin de renouer les liens, ta mère l'envoie carrément bouler. Elle lui hurle des injures pas croyables, feulant insultes sur insultes avec une assurance hors du commun. C'est là que tout dérape. Ton père part, penaud, et dépasse le chemin noir nauséabond, ta mère, bien décidée a le suivre, le poursuit, en cavalant. Il réussit à partir, pas elle. A peine avait-elle fouler le sol rugueux, qu'une voiture déboule à toute allure. Bam. Un bruit sourd, affreux d'os brisés par le choc. Tes yeux fermés s'ouvrent, scrutant la vérité avec horreur. Ta mère, broyée par un monstre, c'est tout ce que tu vois avant de sombrer dans les ténèbres.
Quelques secondes plus tard, tu recouvres tes esprits, les membres tremblants, la bouche ouverte avec aberration. Tu vois ton père partir au loin, pour toujours. A toi de te débrouiller maintenant. Tu t'approches furtivement de ta génitrice, prend son pelage ensanglanté entre tes crocs, et tires pour la ramener sur le bord. Une fois à l'endroit que tu voulais, tu scrutes ta mère et pleure. Les larmes coulent lentement, se déploient, après avoir fleuri dans ton regard bleuté. Du bout de la patte, faiblement, ta génitrice les essuie, avant de gémir :

"Ne pleures pas. Tout est ma faute. Je le mérite. Écoutes moi, je-je n'ai pas été à la hauteur. Pardonne moi ..."

D'un sanglot, tu acquiesques et miaules donc que tu lui pardonnes. Des larmes pleins les yeux, secouées de sanglots, tu l'observes partir peu à peu, le reste de vie en elle s'évapore, et, dans son ascension vers le ciel, tu l'entends presque miauler :

"Choisis ta voie, ma belle. Fais ce que tu as envie de faire. Je t'aime, Lullaby."

Le sang a coulé désormais, et après, qu'est ce que ce sera ?

Chapitre 6 : Le calme après la tempête.

Voici maintenant 5 lunes que tu as rejoint la vie de chatte domestique. La vie que tu as toujours voulu avoir. 5 lunes que tu as vu ta mère pour la dernière fois. 5 lunes que tu ne cesses de faire des cauchemars qui te repassent sa mort en boucle. 5 lunes que tu te sens mal. Tu en avais bel et bien 7, lors de sa mort. Désormais, tu te lèves quand bon te semble, tu as de la nourriture à profusion, et bien qu'elle soit nettement moins bonne que celle de la forêt, tu t'y habitues. Tu vas de temps à autres chasser dehors, tu es choyée par tes bipèdes, et aimée par tout les chats du quartier. Tu as tout ce que tu veux en un ronronnement, pourtant, tu as toujours ce pincement au coeur qui te tenaille jour et nuit, ce manque, ce creux en toi. Peut-être un matou peut-il te le reboucher, d'un amour passionné ...

                 A suivre en RP ~

Mon Prénom : Zoé

Mon Âge : 13

Mon Personnage Préféré de La Guerre des Clans : Mappleshade, c'est mon dernier mot ~

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