Ma petite luciole

Tu es l'écho des battements de mon coeur
Tu es l'enveloppe des pensées de mon front.
Tu es la fleur de mes prunelles
Qui m'ouvre le chemin.

Le chemin de l'Amour
À tes côtés.

Je t'aime ma petite luciole.

Je suis brune. Non. Je suis petite. Non. Face au miroir, je vois une petite brune. C'est moi ? Non. Un inconnu me cherche, on lui dit : " Elle est petite et brune. " Il me trouve. Pourquoi si ce n'est moi qu'on lui a décrit ? Mon corps est éphémère. Je le loue jusqu'à qu'il soit ruine. Mon âme est moi. Sans mon corps je suis ; sans mon âme je ne suis pas. Un corps qui explique éternellement une âme est un robot. Suis un robot ? Non. Qui suis je ? Transpercez mon regard et vous saurez: me regardez de dos ne vous aidera pas.

Les animaux ne se reconnaissent pas face au miroir. Parce qu'ils savent que leur âme est eux mais ne savent pas qu'elle est voilée par leur corps ?

Noyé

Noyé au fond du gouffre amer,
Les vipères des mers
Se lèchent les babines,
Sentant ma poitrine
Rassasiée mais poreuse.
Mon corps se creuse.
S'approchent les sirènes
Et murmurent aux murènes :
" C'est l'heure du repas. "
Mais qui dit repas dit trépas.

Perdu

Ô mon amour,
Ô mon étoile,
Ô ma constellation
Tu dérives dans les eaux cosmiques
Scrutant la porte de la voie lactée.
Tout deux cheminons vers l'inconnu:
Toi vers le paradis;
Moi vers le deuil
Et... la rédemption.

Mon regard était devenu dur comme un glacier,
Ma tête givrée comme un fou,
Mon cœur fondu comme de la neige bouillante
Et mon corps raide comme une stalactite.

Ô mon amour,
Je suis désolé !
Ô ma luciole des cieux,
Pardonne moi !
Je ne voulais pas !
Je n'étais plus !

Ô mon amour !
Je suis redevenu
Mais il est trop tard...
Je t'ai arraché ta fleur
Qui n'était autre que ta vie.

Brownie ? Ca date de cette année ? Ou j'me fais des faux espoirs ?!

Oui ça date de cette année de y a 3j pourquoi x)

Tu t'es gavée pour ton avatar !

BROWNIE CHUI TROP CONTENTE DE TE REVOIR !

Et oui, je me suis bien amusée XD
Mais bon, j'en ai déjà fais des plus chiants encore x)

;)

Genèse de la Sagesse

Je regarde la nuit,
Je me perds dans ses eaux cosmiques.
Et je pense.
Je pense.

Je ne suis ni énervée ni envoûtée.
Je suis calme.
Je suis légère.
Je suis libre.
Et je flotte.
Je flotte.

Nul ne peut me contredire :
Je suis sage :
Je suis sincère.

Mes lèvres sont sèches mais sereines,
Mes prunelles en retraits mais sûres,
Mon visage impassible mais sage.

J'ai fait des erreurs
Mais j'ai toujours voulu bien faire.

La Volonté est belle.
Si belle !
C'est une cascade de roses
Soudée par la brume de la rosée,
Plongée au fond de notre gouffre cardiaque.

La Volonté est une gamme.
Il est difficile d'être ténor.

Il est aussi sage de ne pas culpabiliser
-Si nul Soleil de la Préméditation ;
Si pleine Lune de la Volonté.-

On ne naît pas sage ;
On le devient
Parce qu'on se trompe.

La Sagesse naît d'une côte brisée.

Larmes d'Etoiles

La nuit glisse
Et les étoiles pleurent.
Pleurent.
Je cueille une fleur
Et dans son coeur
Je te vois:
La perle des étoiles.

Prunelles lunaires

Poussière lunaire,
Repose au creux de ma main,
Attire moi au creux de tes cratères,
Que je comprenne ton demi sourire.

Toi l'araignée astrale
Qui file sur le plafond lacunaire
Laisse moi observer de si haut mes confrères.

Hélas !
Je comprends ta gueule cassée !
Tu ne vois mes confrères
Tu ne vois que rouge:
Le rouge de la haine
Le rouge du sang.

Pauvre Lune !
Nous l'avons rendu aveugle !

Stop

Dépression de ma patience,
Apogée de ma solitude,
Suicide de ma force,
Explosion de mon courroux.

Un animal sauvage en cage,
Un enfant échoué :
Seul, épuisé, féroce.

Je suis là mais vous ne me voyez pas.
Je hurle mais vous ne m'entendez pas.
Je vis mais je n'existe pas.

Mais n'oubliez pas :
Je ne suis pas l'actrice.
Je suis le sujet.

Mal être

Recroquevillée sur un nuage moelleux,
Les griffes de la Nuit lacèrent ma poitrine.
La brise de Minuit caresse mes bras
Mais le blizzard noie ma tête.
Le chant des elfes lunaires me berce
Mais mon ouïe est abasourdi.
La chaleur estival materne ma peau
Mais mon coeur est claustrophobe.

Je voudrais juste un câlin.
Je voudrais juste parler.
Je voudrais juste te parler
Mais je n'y arrive pas.
Ni parler ni écrire.
Les mots sont enterrés au fond de ma bile.

Tourment d'un poète

Tu me dis: "Ecris"
Mais tu sais que je ne peux pas.
Mon imagination est échouée
Sur la berge du Styx.

Merci.

Ton souffle tonitruant la ressuscite.
Ses grandes ailes la pose dans ma main.
Je la plaque contre mon coeur.
J'écris.

Lune rose

Lune blanche,
Lune rouge,
Change ta couleur
Montre leur ce qu'ils veulent.

Mais je te connais.
Tu es rose.
La pétale d'une rose:
Tu t'accroches à la fleur
Comme tu t'accroches à la toile céleste.
Et tu te cognes.
Tu es cognée.
Mille cratères sont incurvés
Dans ta roche,
La plus lumineuse soit elle.

Les cavités météoriques
Seront toujours présentes.
Mais elles cicatriseront.
Tu es ni blanche
Ni rouge.
Tu es rose.

La Vague

Choc amer,
L'eau s'engouffre
Dans chaque vie éphémère.
Le survivant souffre.
Il flotte comme cette vague.
Il se mure dans son goulag
Et combat un torrent d'écaille émotionnelle.
C'est un sentinel.

Une maille est emportée
Par la marée.
Une maille est amenée
Par la marée.

Adossé au creux de la Lune

Adossé au creux de la Lune,
Flottant dans l'univers océanique,
J'écoute les lucioles cosmiques
Murmurées les louanges de la Nuit,
Du haut des dunes astrales.
Et les jeunes elfes célestes
Glissent sur le versan de la Voie Lactée
Répandant la poussière onirique sur notre galaxie.

Tes poèmes sont très beaux !

Merci xD

Coeur d'une toile d'araigné

Visage masqué,
Visage oublié,
Transpercé par la douleur
Qui émane de son coeur :
Epicentre des coeurs souffrants
Liés par des toiles de sang
Cheminant vers le néant.

Sauve qui peut !

Douce Lune,
Embrase l'étincelle des phares
Insoufle leur la vie et le feu
Qu'ils incinèrent les monstres marins.

Monstres terrestres,
Et aujourd'hui marins.
La terre est malade:
Elle crache des flots de sang.
Encore et encore.
Ils la tuent.
Mais qui la soignent ?

Elle qui était si belle se meurt.
Elle se meurt d'un cancer:
Ses cellules prolifèrent...
Trop de cellules meurtrières.
Elles forment des cellules meurtries
Qui s'estompent en assassins.

Douce Lune,
Tu n'as pas pu sauver la terre
Mais tu peux sauver la mer
Et ses belles créatures marines.

Minuit

Tu es mon chaton,
Dans tes prunelles de cristal
Ma vie est scellée.
Protégée,
Par chaque écailles occulaires
Débordant d'amour.

L'horloge

Le temps file et se faufile.
Il est rapide et menaçant
Comme un guépard chassant
Le temps file et se faufile.
Tic tac ! Tic tac !
L'heure a sonné !
Je suis ridé et laid.

Le temps gronde.
J'entends encore l'horloge.

Le papillon de l'aube

Mon cœur bat au rythme
Des battements ailés d'un papillon.
À l'aube, les ailes cesseront.

Je suis somnambule et la nuit,
Je vole sur un nuage
Laissant derrière lui une voie lactée.
Il se faufile dans le gouffre,
Entré de l'Univers des Rêves.

La Divinité de ce monde addictif et envoûtant
Pointe sa longue griffe sur mon cœur.
Le Dieu m'embrasse:
Mes muscles se décontractent,
Un papillon tête mon cœur,
Vide de sang il le remplace.

Le nuage file me poser dans mon moelleux cerceuil.
Les ailes cessent.
À l'aube, je rejoins le Dieu

Anges du Diable

Mes larmes cutanées
Glissent dans la terre aquatique
Nourrissant les requins épiques
D'une tristesse lactée.

Gobant la tristesse
Isolés de toute caresse,
Ils se monstrent
Comme des monstres.

Mais ce ne sont que des enfants innocents
Bercés par des assaillants.