Aujourd'hui le ciel est gris , terne , un peu comme ma vie ces derniers temps ,alors me sentant toujours aussi froid et vide je sort de la tanière des apprentis, que je quitterais surement bientôt, traînant des pattes.
Pour remédier a cette ennuis incessant, avec moi il n'y à qu'une seul solution l'adrénaline , l'action ,quand je m'active ou que ma vie est en jeux tout parait sous son meilleur jour.
Mais ces derniers temps je n'y arrivais plus ,pourquoi même le danger ne me fais plus rien ? Tout est mieux a deux ,avec un ami dit on, je devrais peut être essayer dans ce cas…
Non loin dans la clairière il y une petite chatte, aux yeux d'un verts particulièrement prononcer ,c'est comme cela que je l'ai repéré, je ne la connais pas bien peut être l'occasion de trouver quelqu'un comme moi
je m'avance alors jusqu'à elle :
-Salut quelle est ton nom ? Tu es nouvelle ?
j'essaye de paraitre amicale ,chaleureux ,mais ce n'est pas facile, comment les gens font ? j'espère que je ne parait pas trop faux

Le temps était plutôt incertain en ce jour. Je venais d'effectuer mes corvées quotidienne de la matinée, d'enlever les tiques des anciens avec de la mousse, et j'étais bourrée de courbatures avec l'entrainement de la veille. Enfin, on venait de m'accorder une pause, je venais tout juste de trouver l'opportunité de rêvasser dans mon coin, quand soudain, un félin au pelage ébouriffé et grisâtre s'avança vers moi. Ce pauvre matou semblait complètement vidé, c'était étrange l'aura qui se dégageait de lui. Il engagea alors la conversation :

- Salut quelle est ton nom ? Tu es nouvelle ?

Je lâcha alors ma poignée d'herbe que j'avais dans la gueule par terre et regarda à droite et à gauche, stupéfaite que l'on me témoigne une once d'intention. Puis je me dandina d'une patte à l'autre, quelque peu intimidée avant de répondre :

- Moi ... ?

Effectivement, il ne semblait y avoir personne aux alentours, ce drôle de matou devait bien s'ennuyer pour venir me parler ! Ne savait-il pas que j'étais plutôt de mauvaise augure, ancienne domestique et que je portais la poisse ? Un vrai chat noir ! Quand on est tigré, c'est un réel comble, pensais-je.

- Moi... C'est Nuage Vert, mais tu ne devrais pas vraiment t'approcher de moi, car je porte un peu la poisse... Je viens d'être nommée apprentie, tu pourrais ne pas être trop aimé des autres chats, si tu me parles, car j'étais domestique avant. Et toi ? Qui es-tu ?

Terminais-je finalement par dire, comprenant que sont regard était porté sur moi.

La jeune chatte semble surprise était elle intimidé ?

- Moi... C'est Nuage Vert, mais tu ne devrais pas vraiment t'approcher de moi, car je porte un peu la poisse... Je viens d'être nommée apprentie, tu pourrais ne pas être trop aimé des autres chats, si tu me parles, car j'étais domestique avant. Et toi ? Qui es-tu ?

la poisse c'est intéressant ,ça collerais bien avec mes escapades habituel
quand à ce qui est l'avis des autres, c'est le dernier de mes soucis
je répond 'une voix calme

-Nuage vert ? jolie nom, ne t'inquiète pas la poisse est mon ami ,et pour les autres chats je m'en fiche c'est pas comme si j'étais adorée de toutes façon ,mais bref…
je comptais sortir tu veux venir ? ça te rapprochera avec le territoire, prend cela comme un avant gout de ton entrainement mais je ne t'oblige a rien


la nouvelle venue était très intéressante , et de plus a peine était elle arrivé que les autres apprentis la mettait a l'écart pour son passé ,c'est stupide moi je vois bien qui est spécial ou non.

Il semblait très à l'aise, à me parler. C'était un bien drôle de personnage, quand même ! Il n'avait vraiment peur de rien, cela me laissa un peu pensive.

- Nuage vert ? jolie nom, ne t'inquiète pas la poisse est mon ami, et pour les autres chats je m'en fiche c'est pas comme si j'étais adorée de toutes façon ,mais bref…
je comptais sortir tu veux venir ? ça te rapprochera avec le territoire, prend cela comme un avant gout de ton entrainement mais je ne t'oblige a rien

La poisse, un ami, et bien je voulais bien voir ça ! Comment pouvait-on avoir cette pensée quand on a un jour vu à quel point la malchance pouvait être destructrice ?
J'étais un peu suspicieuse, mais je lui laissais le bénéfice du doute. Après tout, je n'avais rien à perdre, ce n'était qu'une aventure, rien de plus. J'espérais simplement que l'on n'allait pas s'en sortir avec trop de dégâts, surtout si lui aussi était poisseux.

- Je suis partante ! Après tout, je suis très nulle en orientation, alors ça ne me fera pas vraiment de mal... Je te laisse entamer le pas, mais concernant ma malchance, tu es prévenu.

Alors, comme cela, lui aussi était rejeté ? C'était intéressant, j'avais hâte de faire sa connaissance, même si j'avais beaucoup d'appréhensions.

- Je suis partante ! Après tout, je suis très nulle en orientation, alors ça ne me fera pas vraiment de mal... Je te laisse entamer le pas, mais concernant ma malchance, tu es prévenu.

-Super !
Répondis je dans un ronron rassurant 
Je réfléchis a l'itinéraire quand il me vient à l'esprit 


-je vais te montrer le ruisseau , c'est un endroit sympa ou il y a pas mal de proie 

"Et aussi d'autre chose" pensais je en mon fort intérieur, il n'est pas rare qu'un renard ou un blaireau y traîne ,mais ce sera d'autant plus galvanisant 
enfin je l'espère, si elle a autant de poisse qu'elle le dit on trouvera sûrement quelques choses dans le genre 

-Au faite moi c'est Nuage Épineux 

Lui dis je ,avant de l'inviter à me suivre dans le tunnel de la sortie.

- Super ! Ronronna-t-il.

Sa présence m'était rassurante. Je n'osais pas trop m'aventurer seule dans les bois, de peur de m'égarer et de finir sous les crocs d'un loup assoiffé de sang. Mais avec lui à mes côtés, tout me semblait maintenant réalisable ! J'allais peut-être même paraître moins bête aux côtés de Poil de Praline, ma mentor, lors de mes entrainements. Il me coupa alors de mes rêveries :

- Je vais te montrer le ruisseau, c'est un endroit sympa ou il y a pas mal de proie

Le ruisseau ? Je n'en n'ai jamais entendu parler, ça doit être attrayant comme endroit !

- Au faite moi c'est Nuage Épineux

- ... Nuage Épineux, c'est vrai que ton pelage est un peu en bataille !
Lui dis-je, en le taquinant, tout en marchant vers la destination attendue. Je rajouta, un peu curieuse par une de ses phrases précédentes :

- Alors, comme ça, tu n'es pas trop apprécié au sein du clan ? Est-ce que tu as toujours vécu ici ? Comment c'est ? Aimes-tu cette vie ?

J'avais l'impression de parler comme un chaton, d'habitude, je n'étais pas si bavarde ! Mais comme il était la première personne à vouloir faire ma connaissance, je devais dire que j'étais un peu curieuse, surtout que l'on avait des points en commun.

- ... Nuage Épineux, c'est vrai que ton pelage est un peu en bataille !

je sourie à sa plaisanterie , ce qui m'étonne d'ailleurs ,en tout cas elle a l'air de se méfier de moins en moins.
On trottine jusqu'au lieue tranquillement quand la jeune chatte, avec un air curieux ,me demande

- Alors, comme ça, tu n'es pas trop apprécié au sein du clan ? Est-ce que tu as toujours vécu ici ? Comment c'est ? Aimes-tu cette vie ?

j'agite les oreilles je ne m'attendais pas à ce genre de question, je réfléchis un instant

-Disons que les autres n'aime pas trop les gens qui ne pense pas comme eux j'ai toujours eu du mal a me faire des amis parce que je ne ressens pas cette notion d'amitié ,il me trouve dangereux ,mais j'essaye
dis je en souriant
-sinon oui je suis née ici enfin je crois … si j'aime cette vie par contre je ne sais pas,
dis je pensif
-j'ai du mal a me sentir en vie… je ne suis ni heureux ni triste disons.

je marche en silence ,plongé dans mes pensés un moments, puis je me reprend d'un coup

-Mais parle moi de toi que fais tu dans le clan de l'ombre maintenant ? comment es tu arrivés ?

J'espérais secrètement que mes questions n'étaient pas trop personnelles, que cela n'allait pas le mettre dans un mauvais état. Si c'était le cas, je songeais à lui dire que ce n'était pas la peine de m'en parler maintenant. Cependant, il semblait surpris et osa  même me répondre malgré tout :

- Disons que les autres n'aime pas trop les gens qui ne pense pas comme eux j'ai toujours eu du mal a me faire des amis parce que je ne ressens pas cette notion d'amitié ,il me trouve dangereux ,mais j'essaye

Je ne pouvais qu'acquiescer à ses mots. Les autres pouvaient se montrer particulièrement rudes, à la moindre différence. La preuve, il semblait que plusieurs clans existaient, et que nous n'étions pas la seule troupe de chats dans la forêt. Si on n'est pas tous regroupés ensemble au sein d'un même lieu, c'est probablement car des querelles doivent exister entre nous. C'est assez triste, me disais-je. Je commençais à avoir le regard un peu sombre, à ces mots, quand il continua :

- sinon oui je suis née ici enfin je crois … si j'aime cette vie par contre je ne sais pas,
Tout en enchaînant :
- j'ai du mal a me sentir en vie… je ne suis ni heureux ni triste disons.

Avoir du mal à se sentir en vie... Décidément, plus je lui parlais, plus il me faisait de la peine. Je n'avais qu'une seule envie, lui remonter le moral. Il termina enfin par dire :

- Mais parle moi de toi que fais tu dans le clan de l'ombre maintenant ? comment es tu arrivés ?

Moi ? C'était une bien étonnante chose que l'on veuille en apprendre d'avantage sur moi. Je souriais face à ses questions et lui répondit :
Oh, moi... Tu sais, c'est un peu compliqué.

Puis, prenant une respiration pour me lancer :

En fait, je me suis dirigée dans la forêt de moi même, après une énième poisse me tombant sur le dos. Je voulais découvrir un nouvel univers qui pouvait éventuellement me permettre de me réfugier de la malchance que j'avais accumulé en ville. Tu ne peux pas imaginer le nombre d'objets mystérieux que les bipèdes possèdent, et qui peuvent te tomber dessus ! Enfin bref... Disais-je, en avalant ma salive.

En réalité, je n'ai pas vraiment d'origine. Je ne connais pas mes parents, et mis à part vous, je n'ai rencontré dans ma vie qu'un seul autre chat. Et un jour, je me suis perdue dans la ville, jusqu'à ce qu'un monstre des bipèdes m'avale à l'intérieur de lui. Je viens donc de trèès loin ! Et une fois que le monstre m'a recraché, j'ai débarqué ici en courant, la peur au ventre. Puis je vous ai découvert.

Puis un peu songeuse, je rajouta :
- Mais, tu sais... S'il t'en manque, je n'ai peut-être pas beaucoup de chance comme tu as pu le voir, mais j'ai de la joie de vivre à revendre, si tu le souhaites ! Terminais-je ainsi par dire, le regard vague. Puis, un peu déboussolée, je lui demanda :

- Ne sommes-nous pas arrivés ? Est-ce cela, un ruisseau, le ruisseau dont tu me parles ?

J'écoute son histoire en silence de bout en bout,
alors comme ça elle vient de loin ,impressionnant autant de courage ,et elle reste positif, moi je ne suis pas courageux je n'ai juste pas peur.
En écoutant son histoire je me rends compte de l'ironie du sort ,elle n'a pas d'autres chez elle que ici mais les autres ne l'accepte pas ,
attend une seconde je fais quoi la ?
j'étais presque entrain de ressentir de la compassion… ça me plait je ne connaissais pas ,
soudain elle lâche

- Mais, tu sais… S'il t'en manque, je n'ai peut-être pas beaucoup de chance comme tu as pu le voir, mais j'ai de la joie de vivre à revendre, si tu le souhaites !

je la regarde surpris je ne ressens rien d'habitude ,mais pour la première fois il y a quelque chose, je ne sais pas ce que c'est mais, je lui sourit et un sourire sincère pas une façade inventé, puis je m'arrête

-Ne sommes-nous pas arrivés ? Est-ce cela, un ruisseau, le ruisseau dont tu me parles ?

j'acquiesce et montre le court d'eau devant nous juste derrière les broussailles
-Voila c'est ici !

Je regardais son visage prendre différentes formes, tantôt il semblait étonné, tantôt pensif, quand soudain, il me déclina un honnête sourire, ce qui me fit chaud au cœur. Je tourna alors sur moi même, me dandinant sur place, toute contente, puis celui-ci me confirma :

- Voila c'est ici !

Super, nous sommes arrivés ! Cela ne faisait qu'augmenter ma barre de bonne humeur, quand, je commença à sentir une odeur nauséabonde :

- Tu... Ne sens pas quelque chose de bizarre ?

Je baissa alors la tête sur le sol, puis m'écria :

- Attention ! Tu marches sur quelque chose !

C'était une petite bête rousse et blanche, qui avait les entrailles ouvertes et des vermines qui grouillaient de ça et là, à l'intérieur du cadavre. J'avais envie de vomir, et je me demandais bien ce que c'était, avant de rajouter :

- Je ne sais pas trop ce que c'est... Ce n'est pas un adulte, en tout cas, on ne devrait peut-être pas trop tarder, il ne semble pas mort depuis longtemps, il a dû être pris dans ce piège, regarde, c'est un truc de bipèdes, ça...

Lui disais-je en lui montrant une sorte de crocs qui s'était refermé sur le renardeau, une espèce que je ne connaissais pas encore, jusqu'à maintenant. J'allais faire demi tour, quand soudain, des grognements et une masse rousse fit son apparition par delà les buissons, se retrouvant face à nous.

- C'est... C'est... Commençais-je à paniquer. Ce doit être la maman, me disais-je. Je n'osais plus bouger, je le regarda, pour savoir quoi faire, toute tremblante.

- Tu... Ne sens pas quelque chose de bizarre ?

en effet l'odeur de la charogne était pesante

Attention ! Tu marches sur quelque chose !

je m'écarte du cadavre rapidement, a la fourrure et la taille, on voit que c'est un renardeau.
Nuage vert ne semble pas trop apprécié ce qu'elle voit, ça se comprend

- Je ne sais pas trop ce que c'est… Ce n'est pas un adulte, en tout cas, on ne devrait peut-être pas trop tarder, il ne semble pas mort depuis longtemps, il a dû être pris dans ce piège, regarde, c'est un truc de bipèdes, ça…

j'acquiesce, mais je n'ai pas vraiment envie de partir tout ça m'intrigue ,soudain ma camarade se fige fixant un point derrière moi
- C'est... C'est…

je sens un léger souffle dans mon coup
-Ho ça commence…


je fais un bond en arrière, évitant le coup de la renarde enragé ,peut être nous prends t-elle pour responsable de la mort du petit
c'est dangereux ,mais grisant en même temps ,
j'entraine nuage vert plus loin courant a toute vitesse mais prenant soin de me caler sur son rythme
une fois arrêter je lui demande
-Tu veux partir ou on s'occupe de ce bestiaux ?
luis dis je en essayant de la rassurer du mieux que je pouvais,
il fallait prendre une décision la mère n'allait pas tarder à nous retrouver.
cette douce folie il ne faut pas toujours la laisser vous dicter vos actes

Elle était derrière moi, je tremblais complètement de tout mes membres, j'avais même peur de rester figée mais, d'un air extrêmement courageux, Nuage Épineux se décala très rapidement pour éviter un coup de patte de l'animal.

Vite, ni une, ni deux, je pris mes pattes à mon cou, avec lui à mes côtés. Il avait une extrêmement bonne allure, et heureusement que je savais avoir un peu de vitesse quand même, car la mère enragée, elle, n'allait pas nous attendre.

Je jeta un coup d’œil à Nuage Épineux, il semblait avoir une certaine adrénaline, on s'arrêta un moment, haletants, et il me regarda :

- Tu veux partir ou on s'occupe de ce bestiaux ?

Nous occuper de ce bestiaux ... Je le dévisagea intensément. Nous ? Capables, HA ! Je rigola nerveusement.

- Que veux-tu qu'on fasse... Qu'on le tienne à son propre piège ? Il doit probablement y avoir d'autres pièges dans le coin, on peut peut-être simplement courir et essayer de l'embusquer à l'intérieur de l'un d'entre eux ? Bégayais-je.

Puis, je lui lança timidement :

- Mais... N'est-ce pas trop cruel de lui faire cela ? Elle vient de perdre sa progéniture... Mais d'un côté, elle pourrait blesser le clan. Cela se mange-t-il, du renard ?

- Que veux-tu qu'on fasse... Qu'on le tienne à son propre piège ? Il doit probablement y avoir d'autres pièges dans le coin, on peut peut-être simplement courir et essayer de l'embusquer à l'intérieur de l'un d'entre eux ?

pas mal ,elle est très intelligente.
Les pièges des bipèdes vont peut être enfin nous servir à quelque chose , bon Nuage Vert n'a pas l'air très confiante, elle est même nerveuse je me demande ce que ça fait d'être nerveux ? bof pas trop envie de le savoir finalement, je m'apprête à repartir quand elle rajoute
- Mais… N'est-ce pas trop cruel de lui faire cela ? Elle vient de perdre sa progéniture… Mais d'un côté, elle pourrait blesser le clan. Cela se mange-t-il, du renard ?

je m'arrête surpris et indécis

-cruel ? ha bon comment ça ?
j'avais du mal à saisir le sens, il est vrai que la perte d'un petit est une chose horrible enfin je crois, mais elle avait aussi raison sur un autre point ,cruel ou pas la renarde elle ,n'hésiterais pas une seconde pour nous croquer.
Quand elle me demande ensuite si il est possible de manger cette chose, je ronronne amusée

- par contre une chose est sur personne en voudra en manger

les pas et les glapissement se rapproche je sorts les griffes et me prépare

- Cruel ? ha bon comment ça ?

J'étais surprise par sa réaction, était-il possible de ne pas comprendre la signification de ce mot ? Je me suis alors demandée, pensive, si Nuage Épineux n'était pas un peu psychopathe sur les bords. Cela m'amusa un peu, d'avoir ce genre de pensées. Ce qui était sûr, me disais-je, c'est qu'il était unique !

J'allais répondre, quand il me lança :

- Par contre une chose est sur personne en voudra en manger

Quel gâchis ! Penser à prendre une vie sans pour autant la manger, je trouvais cela assez triste. Je n'ai jamais tué personne ni fait de mal dans ma vie, alors, cela me faisait un peu peur. Même les papillons, je n'arrivais pas à les gober, et pourtant, il n'était pas faute d'avoir essayé.

Le fait qu'il puisse se faire prendre par son propre jeu en nous coursant, me soulageait un peu, car cela aurait été de sa faute, s'il s'était mis dans cette situation.

Soudain, je sentis la bête se rapprocher, mon camarade n'hésita pas à sortir les griffes.

- Tout doux, ce n'est pas le moment de s'emballer, on parlera plus tard, déguerpissons en espérant trouver un piège sur notre passage, et si on s'épuise, on réfléchira à ce qu'on fait avant qu'il ne nous attrape, d'accord ?

Terminais-je par dire, en partant au galop.

- Tout doux, ce n'est pas le moment de s'emballer, on parlera plus tard, déguerpissons en espérant trouver un piège sur notre passage, et si on s'épuise, on réfléchira à ce qu'on fait avant qu'il ne nous attrape, d'accord ?

a peine m'a t-elle dit ça que la voila partit a toute allure.
J'accélère un grand coup pour la rattraper et jette un coup d'œil derrière, la renarde a beaucoup de mal a suivre mais elle est déterminer, la c'est clair je ne m'ennui pas,
finalement Cette nouvelle camarade me portait plutôt chance, enfin si on peut dire on a quand même un renard derrière, j'aperçoit quelque chose de brillant une couleur propre au métal que les bipèdes utilises, je décide d'emprunter se chemin même si c'est dangereux pour les chats, un chemin parsemé de piège l'ai tout autant pour un renard.
j'accélère et prend les devants m'assurant que la mère nous suivait toujours ,il fallait espérer ne pas se prendre dans un pièges et tout ce passera bien

Je jeta un coup d’œil derrière moi pour m'assurer que Nuage Épineux me suivait bien. Ouf, c'est bon, il m'avait même rattrapé, c'était une chance. Cependant, la bête nous tenait toujours à nos trousses.

Un peu épuisée par ce sprint, je commença à avoir la tête qui tournait, quand je vis Nuage Épineux bifurquer pour prendre un autre chemin. Sans attendre, je changea de route à mon tour, pour le suivre.

Des pièges ! Je venais de comprendre pourquoi il m'emmenait par là. Il avait une bonne vue, c'était chouette, me disais-je. Par contre, il y en avait plusieurs qui étaient dissimulés et en courant, il était dur de tous les identifier.

J'en évita, un, puis deux, puis trois, quand j'entendis non loin de là couiner. La mère venait de se faire capturer par un collet et commençait à s'étrangler avec.

C'est bon ! On est sauvés ! Lançais-je à Nuage Épineux. Toute soulagée, je gambadai en sautillant.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH M'écriais-je, faisant fuir les oiseaux des arbres. En voulant éviter un piège à la dernière minute, j'ai sauvé ma patte, mais ma queue y est restée prise. Elle était maintenant coincée dans un piège à mâchoire.

Satanés bipèdes !... Vociférerais-je alors, serrant des dents face à la douleur.

la course était intense, il fallait éviter les pièges tout en maintenant l'allure
quand soudain couinement se fit retentir, aussitôt Nuage vert s'écria
-C'est bon ! On est sauvés !
je m'arrête alors intriguer ,et m'approche du prédateur mourant quand un cri pire encore me parvint  

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

je fais volte face t découvre avec horreur ma camarade la queue coincé dans un piège avec des dents métalliques, j'accoure jusqu'à elle
cette étrange je ne me sens pas froid et vide comme d'habitude j'ai une sensation désagréable quelque chose que je n'avais jamais ressentis avant moi qui de toute façon ne ressent pas.
J'examine le piège et je trouve ce qui me taraude ,je m'inquiète ?!
c'est vraiment bizarre et assez déplaisant


-ça va ? attention ne bouge pas je vais te décoincer

je saisis une branche que je taille assez pointu avec mes griffes, et la plante entre les dents du piège , je pousse le plus fort possible espérons que ça marche

Plus rien d'autre que la douleur ne m'importait à l'heure actuelle. Je ne voyais pas ce qu'il se passait à côté de moi, j'ignorais ce que faisait Nuage Épineux et comment il ressentait la chose, il n'y avait qu'un seul maux dans la tête, c'était la douleur actuelle qui s'étendait de ma queue à mes membres arrières.

Il est vrai que l'on peut oublier la sensation que cela fait, d'avoir mal, quand on a longtemps été épargné par la douleur ! Cela m'était très désagréable de ressentir cela à nouveau. Surprise, je sentis que la mâchoire se desserrait. J'ignorais ce qu'il se passait exactement, mais je ne me fis pas attendre pour retirer ma queue de là, dès que j'en avais l'occasion. Un peu déboussolée, je me retourna pour comprendre, et je vis Nuage Épineux, et un bâton taillé à côté.

- Tu as fait levier ? Lui demandais-je, complètement admirative et déboussolée. Je ne l'oublierai pas, tu peux compter sur moi ! Lui disais-je, la joie de vivre de nouveau bien présente.

Je jeta alors un oeil à ma queue :

- Bon, elle est toute tordue à l'extrémité... Il faudra probablement que je vois la guérisseuse. Mais soyons positifs, il ne t'est encore rien arrivé ! Il faudrait aussi que l'on en parle au chef, des pièges, tu ne penses pas ? Sauf s'il est déjà au courant, je ne sais pas vraiment. C'est courant que les bipèdes vous embêtent autant ?

Finalement, nous n'étions vraiment à l'abri nul part, terminais-je par conclure, les oreilles un peu basses.

- Tu as fait levier ?Je ne l'oublierai pas, tu peux compter sur moi ! 


-ce n'est rien et en plus c'est un peu ma faute...
Répondis je
J'étais soulagé,une autre chose nouvelle pour moi aujourd'hui, c'était une expédition bien réussi ,enfin presque malgré le prédateur neutralisé ,la jeune chatte avait été blessé au moins elle avait l'air d'aller bien

- Bon, elle est toute tordue à l'extrémité... Il faudra probablement que je vois la guérisseuse. Mais soyons positifs, il ne t'est encore rien arrivé ! Il faudrait aussi que l'on en parle au chef, des pièges, tu ne penses pas ? Sauf s'il est déjà au courant, je ne sais pas vraiment. C'est courant que les bipèdes vous embêtent autant ?

Je ronronne amusé sous ce déluge de questions 
-Oui les bipède ont toujours été un fléau mais à cette endroit je ne m'y attendais pas, pour ce qui est du chef on verra plus tard allons te soigner

Je m'apprêtais à partir quand elle ajouta
-finalement nous ne sommes vraiment à l'abri nul part

J'agite la queue ne sachant trop quoi dire pour la réconforter ,en effet nous ne sommes jamais vraiment à l'abri mais ce n'est pas toujours une mauvaise chose

-ne t'inquiète pas si on se s'entraide ça ira et puis sans un ou deux danger se serait d'un ennui mortel 

Je ne sais pas si ce sont des paroles très rassurante je ne suis pas très doué ...

-Ce n'est rien et en plus c'est un peu ma faute...

Sa faute ? Et bien, s'il y a bien une chose qu'elle ne faisait pas, c'était de trouver un fautif. S'en voulait-il ? Ce serait regrettable, il ne faudrait pas. Il enchaîna en ronronnant :

- Oui les bipède ont toujours été un fléau mais à cette endroit je ne m'y attendais pas, pour ce qui est du chef on verra plus tard allons te soigner

Plus pénible qu'eux, ça n'existe pas ! Pensa la petite. C'est vrai que cet endroit ne semblait pas bien méchant, au début. Des bêtes, d'accord, mais des bêtes et des bipèdes, ça faisait beaucoup ! Je regardais ma queue un peu tristement. Oui, il fallait se soigner. J'espérais qu'il n'y aurait pas besoin de couper le bout...

- ne t'inquiète pas si on se s'entraide ça ira et puis sans un ou deux danger se serait d'un ennui mortel

Je m'esclaffa de rire.

- Les ennuis, c'est sûr que ça ne manque pas ! C'est que des fois, être tranquille de temps en temps, être sous un arbre sans que le tonnerre ne tombe, je me dis que ça peut être agréable, aussi, parfois.

Positif, positif. Peu importe la situation, il ne faut jamais se laisser abattre. Et puis, c'est vrai que malgré tout, la journée avait été amusante.

- Mais bon, comme tu dis, autant se réjouir de ce que l'on a plutôt que de se plaindre sur ce que l'on n'a pas !

Puis je ronronna à nouveau :
Après tout, ces enchaînements de circonstances m'ont permis de te connaitre, et je pense que quelque part, pour ça, je dois avoir une bonne étoile.

Haha, je devais le surprendre, le bonhomme, me disais-je. Par contre, on ne devrait vraiment pas trainer. Avoir le cadavre d'une maman devant moi, ça ne me remonte pas vraiment le moral, en vérité.

Et puis, j'aurais pu terminer comme elle... Cela aurait été bien bête. Mais j'ai la chance de vivre, encore. Au fait, quel est cet animal ? Je n'en n'ai jamais vu ? Ha... Et si on retournait au campement ? Je dois avouer que ça me fait un peu frémir, de rester ici, maintenant.

Je fis alors demi-tour et j’engageai le chemin du retour sans attendre.

- Les ennuis, c'est sûr que ça ne manque pas ! C'est que  fois, être tranquille de temps en temps, être sous un arbre sans que le tonnerre ne tombe, je me dis que ça peut être agréable, aussi, parfois.

j'y songe un instant pas très convaincu, je deviens fous si je ne fais rien pendant plusieurs heures, quoi que les autres disent que je suis fou tout court mais je m'en fiche.
Finalement je n'ai pas vraiment réussi a lui remonter le morale ,
quand elle me prend au dépourvu

- Mais bon, comme tu dis, autant se réjouir de ce que l'on a plutôt que de se plaindre sur ce que l'on n'a pas !

elle enchaine avec cette bonne humeur inabituelle pour moi

Après tout, ces enchaînements de circonstances m'ont permis de te connaitre, et je pense que quelque part, pour ça, je dois avoir une bonne étoile.

je suis surpris c'est clair ,et très agréablement surpris, je dois dire qu'elle est vraiment spéciale elle ne se laisse jamais abattre, je trouve ça admirable
elle ajoute
Et puis, j'aurais pu terminer comme elle... Cela aurait été bien bête. Mais j'ai la chance de vivre, encore. Au fait, quel est cet animal ? Je n'en n'ai jamais vu ? Ha... Et si on retournait au campement ? Je dois avouer que ça me fait un peu frémir, de rester ici, maintenant. 

-C'est un renard ,dis je tout sourire, et oui bien sur partons

j'ajoute
-Tu sais tu es vraiment quelqu'un de surprenant, rester positif comme ça tu es très courageuse !

Je me retourna une dernière fois, pour regarder le cadavre, et garder en esprit l'aspect de cet animal, puis je fixa le chat à côté de moi, tout en marchant.

- C'est un renard, et oui bien sur partons

Enfin, nous allions rentrer ! J'étais vraiment ravie, pressée de revenir au campement, ce petit bout de terre où je commençais à me sentir chez moi. Puis, il ajouta :

- Tu sais tu es vraiment quelqu'un de surprenant, rester positif comme ça tu es très courageuse !

Moi, courageuse ! Ce n'était vraiment pas l'image que j'avais de moi. D'ailleurs, est-ce qu'être positif et être courageux était la même chose ?

- C'est plutôt toi qui est courageux, tu as vu la manière dont tu as évité le coup de patte de la renarde ? Un vrai guerrier ! Sans peur ! Et tu avais des yeux... Comme si tu étais heureux de ce qu'il se passait. Tu n'étais pas terrifié, tu semblais presque sourire. Et puis, c'est quand même toi qui m'a libéré et qui a trouvé l'endroit où amener la renarde. Tu voulais même la combattre ! Moi, j'ai juste ma joie de vivre, mais tu sais, je suis une véritable trouillarde. La renarde, elle me faisait peur, quand même.

Finissais-je par dire, en toute franchise. C'est vrai que je ne me trouvais pas particulièrement courageuse, mais j'appréciais son tempérament et son compliment.

- C'est plutôt toi qui est courageux, tu as vu la manière dont tu as évité le coup de patte de la renarde ? Un vrai guerrier ! Sans peur ! Et tu avais des yeux... Comme si tu étais heureux de ce qu'il se passait. Tu n'étais pas terrifié, tu semblais presque sourire. Et puis, c'est quand même toi qui m'a libéré et qui a trouvé l'endroit où amener la renarde. Tu voulais même la combattre ! Moi, j'ai juste ma joie de vivre, mais tu sais, je suis une véritable trouillarde. La renarde, elle me faisait peur, quand même

Je ronronne flattée , mais ce n'est pas tout a fais vrai

-merci mais tu sais être courageux c'est avoir peur de quelque chose mais l'affronter quand même, et ça tu l'as fais avec succès, moi je ne sais pas ce que c'est qu'avoir peur alors c'est un peu de la triche

Nous marchons tranquillement jusqu'au camp, je suis plutôt satisfait de la journée j'ai trouver quelqu'un de très différente des autres que je déteste tant, et j'ai ressentis quelques émotions,
choses que je n'espérais pas je me demandais, un peut tristement ,si elle n'allait pas m'éviter maintenant, après tout elle m'a suivie et a cause de ça elle est tomber sur un renard et un piège ,mais a voir son sourire ,son air positif, elle a l'air de ne pas s'en formaliser.

Après ma réponse qu'il sembla apprécier, ll ronronna de nouveau avant de me dire :

- Merci mais tu sais être courageux c'est avoir peur de quelque chose mais l'affronter quand même, et ça tu l'as fais avec succès, moi je ne sais pas ce que c'est qu'avoir peur alors c'est un peu de la triche

Il n'avait donc ressenti aucune peur face à la renarde ? Pourtant, son cœur battait à la chamade, mais peut-être était-ce simplement l'émotion. Je resta pensive, me demandant bien comment l'on pouvait aussi peu ressentir. La vie devait être bien morose, sans ressentiments, me disais-je. Je le regarda avec un peu de compassion mêlée à une once d'interrogation : quelle vie pouvait-on avoir, pour nous prédisposer à ne pas ressentir ? Une question me vint alors :

- Dis-moi... Es-tu lassé de la vie ? Avant de continuer, un peu perturbée :
- Je dis cela, car j'ai l'impression que tu sembles aimer la vie que lorsque tu frôles la mort.

Pourtant, ce sont les anciens qui sont lassés de la vie, et il était encore jeune. Avait-t-il vécu une vie aussi remplie que les anciens, pour sembler être aussi distant qu'eux, du monde qui l'entourait ?

Nous venions enfin d'arriver au campement, je le regarda, sous un autre regard. Maintenant, j'avais une personne envers qui je pouvais me confier, je me sentais moins perdue dans ce nouvel environnement et je commençais à m'y faire, à cette nouvelle vie. C'était plutôt positif, cela changeait des éternelles moqueries, même si le prix à payer était un petit bout de queue en moins.

Le camp est presque en vue, nous ne sommes plus très loin quand ma camarade me demande :

Dis-moi... es tu lassé de la vie ?
Je dis cela, car j'ai l'impression que tu sembles aimer la vie que lorsque tu frôles la mort.

je réfléchis un instant avant de répondre

-...Non pas encore, mais en effet le danger c'est ma vie en quelque sorte, je joue avec la mort pour me sentir vivant car les choses quotidienne m'ennuie et ne me font rien…

Elle allait peut être me dire que je suis bizarre ou fou. D'habitude je me fiche du regard des autres, de leur moquerie mais étrangement pas là… mais elle ne fais pas de commentaires, elle continua d'avancer avec cette air positif et déterminer malgré la douleur de sa queue.
Cela me redonne de l'espoir, je la raccompagne jusqu'à l'entrée de la taverne du guérisseur et une fois arrivée je lui dit :

-Hé bien c'était un plaisir Nuage Vert on remet ça quand tu veux !

sur ce, je me détourne et retourne a la sortie du camp suivant le soleil couchant

(the end ?)