Le temps était chaleureux, il semblait plutôt clément, l'astre du jour était haut dans le ciel et rayonnait de toute sa splendeur. N'ayant aucune tâche qui m'était confiée, je décida de partir un peu à l'aventure à l'extérieur du campement, en plein milieu d'après-midi. Je prévins quelques personnes de mon départ, puis je zigzagua sous les arbres, à la vitesse d'un petit tigre. Soudain, la terre commença à trembler sous mes pattes, je tressailli et tenta de monter sur un arbre, en vain, mes muscles n'étaient pas encore assez développés, et je manquais d'apprentissage. Un trou se creusa alors dans la terre, et je me retrouva plongée dans une sorte de souterrain. Un peu angoissée mais n'ayant rien de cassé, je resta plantée là pendant un bon bout de temps, attendant quelqu'un croisant ma route. Soudain, un bruit se fit entendre, je ne me fis pas prier pour crier :

- Hé-oh, il y a quelqu'un ?

Après plusieurs jours cloîtré au camp on finit par perdre toute patience, alors pendant que le soleil se couchait je décide d'aller faire un tour dans les bois ,je n'aurais qu'à chasser au retour ,seulement voilà la tête ailleurs je n'avais pas regarder ou en était cette journée et ne me rendis compte de l'heure qu'une fois la nuit tombée...
Je décide de m'endormir ici ,tan pis je rentrerai demain je monte sur une branche basse et pique un somme ,mais ce ne fut pas le gazouillis des oiseaux ou les rayons chaud pourtant bien présent qui me tira de mon sommeil, mais un bruit sourd et une terre tremblante, 
je tombe de ma branche et le sol se dérobe sous mes pattes, m'entraînant
Ainsi que quelques rocher ,je sens un choc, une douleur puis plus grand chose, je finis par reprendre mes esprits et ma vision s'éclaircie, je suis sur un monticule de terre et de roches, je vois en haut la sortie du trou mais ma patte est coincer sous un rocher assez imposant ,je tire pour la déloger pendant plusieurs secondes quand soudain elle se décoince d'un seul coup, surpris je tombe à la renverse et dégringole le monticule atterrissant dans un petit "aïeux" ,dans un souterrain , je me relève chancelant et me secoue j'ai fais un sacré vacarme et je ne sais pas ou je suis, c'est super... quand j'entend un appel

- Hé-oh, il y a quelqu'un ?


...je reconnais cette voix ce n'est pas...

-Heu Nuage Vert c'est toi ?

Lorsque le vacarme s'arrêta, je commença à entendre une voix sortie de nulle part :

- Heu Nuage Vert c'est toi ?

Bon sang de bonsoir, je ne m'attendais vraiment pas à croiser mon camarade de tanière maintenant ! Mais, à dire vrai, je ne pouvais pas me sentir plus rassurée que ce soit lui qui me trouve.

Du moins..."trouve", car apparemment, il semblait dans le même pétrin que moi. D'un air interrogateur, je lui demanda en clignant des yeux pour essayer de voir plus clair :

- Nuage Épineux ?! Où es-tu ? Que fais-tu là ? Ça va ?

Puis, d'un coup, j'émis un AÏE assez distinct, venant de me percuter à lui. Je tomba légèrement sur le côté, puis en me relevant, couverte de poussières de terre, je lui demanda pardon pour ma maladresse.

Je le dévisagea alors, me demandant s'il allait bien, depuis quand il était ici, et s'il n'avait rien de cassé. Un peu bêtement, je commença à lui parler plus calmement, en remuant mes oreilles :

- Il semble commencer à pleuvoir dehors. Peut-être peut-on commencer à explorer l'endroit, maintenant que l'on est deux. C'est bizarre un souterrain ici ! J'espère que ça ne va pas s'effondrer.

Ma requête pouvait s'avérer étrange et sans prendre en compte le danger, mais, il fallait aussi savoir que j'étais en compagnie de Nuage Épineux, l'intrépide. Je m'asseya alors en le regardant de mes yeux verts.

Elle s'approche vers moi je me relève et fais de même boitillant dans sa direction 
- Nuage Épineux ?! Où es-tu ? Que fais-tu là ? Ça va ?

À peine ai je ouvert la bouche pour répondre que je sens un choc ,ma camarade viens de se cogner contre moi.
Elle s'excuse et se relève ,je prend le temps de regarder les alentours peinant à voir à cause de la pénombre ,mais à force mes yeux se font à l'obscurité je commence à y voir plus clair 

- Il semble commencer à pleuvoir dehors. Peut-être peut-on commencer à explorer l'endroit, maintenant que l'on est deux. C'est bizarre un souterrain ici ! J'espère que ça ne va pas s'effondrer. 

Nuage Épineux semblait pris d'une certaine once de curiosité. Je me disais que je commençais à le connaître, j'avais prémédité que cette excursion allait l'intéresser ! Puis, dans un sens, même moi, je me demandais bien ce qu'il pouvait s'y trouver.

- Oui tu as raison commençons à explorer, Je prend les devant !

Très vaillamment, il s'élança donc dans une direction, d'un pas assuré. J'étais même impressionnée de voir tant de courage dans un seul chat qui n'était même pas encore guerrier. Je fis alors une petite accélération pour ne pas le perdre de vue, mes yeux ayant encore un peu de mal à s'habituer à la pénombre. Je commençais donc à suivre mon compagnon avec peu d'assurance, marchant lentement, une patte devant l'autre et très rapprochée de lui par peur de me perdre.

Je divaguais alors dans mes pensées, mon imagination fusait à la vue de ce territoire inconnu. Y aurait-il des trésors, des bêtes étranges, des créatures surdimensionnées qui se cachaient dans ces souterrains ? Pourquoi personne ne nous en avait-il parlé, avant ? Venions-nous tout juste de le découvrir ? Je lui demanda alors :

- Crois-tu que nous sommes les premiers à découvrir cet endroit ? Si ça se trouve, il y a des monstres, de grosses bestioles que l'on n'a encore jamais vu ! Au fait... comment va ta patte ?

Disais-je, en regardant attentivement son corps boiter, un peu inquiète.

J'avance dans le dédale de terre Nuage Vert sur mes talons je me retourne parfois pour vérifier qu'elle est toujours là mais heureusement elle me suis de près, après quelques minutes elle brise le silence
[size=34]- Crois-tu que nous sommes les premiers à découvrir cet endroit ? Si ça se trouve, il y a des monstres, de grosses bestioles que l'on n'a encore jamais vu ! Au fait... comment va ta patte ?[/size]

Je m'arrête un instant et me tourne vers elle ,des monstres ? Je ne demande qu'à voir, l'idée d'être parmis les premiers à foulé le sol de ses tunnel est assez flatteur 
Je réponds
-Ma patte tiendra le coup , tan que je peut marcher ça va 

Je la regarde dans les yeux c'est pupilles vertes brille encore plus dans le noir
-Si on est les premiers j'aimerais bien mais je n'en suis pas sur et quand aux "monstres" j'attend de voir ça !

Je reprends le chemin sinueux et sombre Après un moment je demande 
-Dis moi qu'est ce qui t'effraie le plus ?

Il regardait de temps en temps dans ma direction, probablement pour s'assurer que j'étais toujours derrière lui, à suivre le chemin qu'il me guidait, quand il me répondit :

- Ma patte tiendra le coup , tan que je peut marcher ça va

Je décala ma tête sur le côté, l'air de demander s'il était vraiment sérieux, s'il voulait vraiment continuer de marcher autant avec une patte blessée. Puis, il continua en me regardant droit dans les yeux :

- Si on est les premiers j'aimerais bien mais je n'en suis pas sur et quand aux "monstres" j'attend de voir ça !

C'est vrai qu'être les premiers, c'est un peu fantaisiste... Mais pourquoi n'en n'entendions-nous pas parler ? Peut-être que certaines personnes, comme nous, y sont rentrés, mais y sont morts ... Ainsi, personne n'a su pour cet endroit... Je baissa alors un peu les yeux au sol, puis, il termina par me dire :

- Dis moi qu'est ce qui t'effraie le plus ?

Je tressailli légèrement, prise au dépourvu par cette question. C'est vrai... Qu'est-ce qui pouvait bien me faire peur ? Tellement de choses m'étaient tombées sur la tête, que peu d'entre elles pouvaient me surprendre. Après un instant d'hésitation, je termina par répondre :

- Le feu me fait peur. Les bipèdes faisaient du feu, et le manipulait. On aurait dit un esprit malveillant sur un petit bout de bois qu'il consumait. Et toi ?

Je me demandais, après cette phrase, ce qui était le pire entre le feu et les bipèdes, puis, je termina par me dire que les deux étaient très ressemblants. Ils consumaient tout ce qu'ils touchaient. Le poil hérissé par cette pensée, je cria : STOP !!

- Maintenant, laisse-moi voir ta patte.

Je l'examina, puis, je lui demanda de me faire confiance, la patte de Nuage Épineux était déboîtée. Sans lui laisser le temps de me répondre, je pris de l'élan et lança un grand coup de patte sur la sienne.

- C'est une chatte errante qui m'a appris ce tour ! Terminais-je par conclure, sa patte maintenant rétablie.

- Le feu me fait peur. Les bipèdes faisaient du feu, et le manipulait. On aurait dit un esprit malveillant sur un petit bout de bois qu'il consumait. Et toi ? 

Le feux... oui pourquoi pas le feux est assez destructeur mais il peut aussi servir parfois, je ne sais pas trop quoi en pensé quand à moi je ne vois pas non plus ce qui pourrait me tétanisé 
Soudain ma camarade me tire de mes réflexions d'un grand cri ,surpris je me tourne vers elle
- Maintenant, laisse-moi voir ta patte

Elle recule ensuite pour prendre de l'élan comme quelqu'un qui s'apprête à attaquer

-Heuuu tes sur de ton coup là ?
Demandais je 
Mais sans réponse elle s'élance aussitôt donnant un grand coup pour remettre l'articulation en place.
Je sens une douleur un craquement puis un grand frisson me parcourt l'échine, je jette un œil à ma patte... elle est parfaitement droite !
- C'est une chatte errante qui m'a appris ce tour ! 

-pas mal Merci beaucoup 
Répondis je

Je reprend la marche et lance 
-Grâce à toi on va pouvoir accélérer la cadence !

Il n'avait pas semblé être très assuré lors de ma prestation, ça m'avait fait légèrement sourire. C'est vrai qu'il y avait 70% de chance que je me rate, pensais-je intérieurement sans le lui avouer. Ma pratique était réussie, c'est ce qui comptait pour le moment. Il me remercia alors en me témoignant que l'on allait pouvoir accélérer le pas. J'étais fière de moi. J'alla alors devant lui, la queue droite et chantonnant légèrement. J'étais plus assurée et je voyais mieux dans le noir.

- Ma vision s'est améliorée ! Lui soufflais-je de manière enjouée. J'allais enfin pouvoir prendre un peu les devants.

Je m'avança alors plus rapidement en jetant des coups d'oeil derrière moi pour s'assurer que sa douleur était bien partie et qu'il pouvait suivre la cadence, puis on commença à marcher sur un sol étrange qui craquait sous nos pattes. Je me coupais un peu les coussinets, puis, je lui disais :

- ... Il y a un petit halo de lumière, on va pouvoir voir sur quoi on est entrain de marcher.

J'accéléra alors encore une fois la cadence, pressée de résoudre ce mystère, puis je devins pâle comme une limace albinos.

- ... C'est... Ce sont des ossements ....!
Balbutiais-je alors, à la renverse.

Je recula un peu et tomba sur moi même, béate et un peu pétrifiée. Je n'arrivais pas à discerner de quels types d'ossements il s'agissait, et je n'avais même aucune idée de l'apparence des ossements d'un félin. Je ne pouvais que me donner l'idée sur des oiseaux et des rongeurs, car j'en prenais de temps en temps sur le tas de gibier, mais c'était tout. Je regarda Nuage Épineux, espérant qu'il puisse me donner une réponse, inquiète.

Une fois sa vue éclaircie et une soudaine pousser d'assurance ,Nuage Vert prend l'expédition à son compte. On marche pendant un petit moment et le sol est de plus en plus instable ,tranchants ,perçant par moment, il arrive parfois de l'entendre craquer ,ma camarade la remarqué aussi évidemment :
- ... Il y a un petit halo de lumière, on va pouvoir voir sur quoi on est entrain de marcher. 

j'acquiesce et une fois arrivé, Nuage Vert palis, en effet il y a de quoi, le sol est tapissé d'ossements, des proies, des oiseaux pour certains assez imposant même.
- ... C'est... Ce sont des ossements ....!


-Ben ça alors on voit pas ça tout les jours...

Je remarque non loin que certains ossements sont plus gros que les autres peut être un prédateur comme un renard ou un autre chat ... je les repousses discrètement l'air de rien 

-Bon on est sûrement dans la tanière d'une bestiole avec tout ses restes...

J'avoue que dit comme ça c'est pas rassurant, j'entend l'écho de ma voix résonné faisant s'envoler quelques chauves souris endormi.
Je ne sais pas quoi en pensé j'ai très envie de trouver la bête en question, mais j'ai pas envie de nous attirer des ennuis par pure curiosité ,ça serait d'ailleurs pas la première fois...

- Ben ça alors on voit pas ça tout les jours...

Non, en effet ! Pensais-je, prise d'un énorme effroi. Mon cœur n'était pas solidement attaché à moi poitrine, j'essayais de respirer calmement pour reprendre mes esprits et ne pas tomber dans les pommes. Il continua par me dire :

- Bon on est sûrement dans la tanière d'une bestiole avec tout ses restes...

Une bestiole ou un monstre... Soudain, des chauves-souris s'envolèrent dans tous les sens, m'en prenant une dans la figure, je frôla la crise cardiaque en m'écriant :

- Qu'est-ce que sont que ces machins .......... ?!

Je repris peu à peu mon souffle, le poil hérissé. Je n'étais vraiment pas rassurée, surtout que nous n'avions encore trouvé aucune sortie de secours. Si nous nous faisions attaquer, c'était peut-être la fin. Sans compter que nous allions peut-être devoir dormir ici, la nuit tombera bien un jour, et j'espérais que la lune soit assez lumineuse pour nous éclairer jusqu'au fond du gouffre, sans quoi on risquait de perdre complètement la vue. Timidement, je bredouillais :

- Je sais que d'habitude on est toujours partant pour faire des expéditions folles, aventureuses et dangereuses ! Mais... Je dois t'avouer que pour celle-ci, je ne me sens vraiment pas en confiance. J'ai peur que l'on ne survive pas si on est trop téméraires, alors... Juste... Soyons plus prudents que d'habitude...

Je sentais que Nuage Épineux ne me disait pas tout, mais, je savais également que c'était probablement pour mon bien. Dans n'importe quelle situation, il arrivait à garder son calme, cependant... Cette fois, j'avais beaucoup de mal à contrôler mon angoisse. Si seulement on pouvait prévenir quelqu'un de l'extérieur, pensais-je...

La nouvelle n'est pas bien accueillie , Nuage Vert n'a pas l'air bien je n'ai pas l'habitude de la voir dans cette état ,que dois je faire pour la rassurer ?
- Je sais que d'habitude on est toujours partant pour faire des expéditions folles, aventureuses et dangereuses ! Mais... Je dois t'avouer que pour celle-ci, je ne me sens vraiment pas en confiance. J'ai peur que l'on ne survive pas si on est trop téméraires, alors... Juste... Soyons plus prudents que d'habitude...

-Bien sur...
Je voulais la rassurer bien sur ,mais je n'allais pas lui mentir non plus si le "monstre" supposé se pointait il était possible que ça se passe très mal...
Je dégage un endroit isolé balayant les ossements et autres pour avoir un sol à peu près propre pour la nuit, si jamais on ne trouve pas une solution avant.
-Bon deux chois s'offre à nous ont peut continuer notre chemin au risque de tomber sur quelques choses ou attendre ici espérant que quelqu'un passe par là 

Dans les deux cas ce n'étais pas réjouissant mais je ne vois pas ce qu'on peut faire d'autre.

Il fredonna quelque chose entre ses moustaches, pour finalement dire :

- Bon deux chois s'offre à nous ont peut continuer notre chemin au risque de tomber sur quelques choses ou attendre ici espérant que quelqu'un passe par là

Ce qu'il disait n'était pas faux, peu de choix s'offraient à nous, mais je ne pouvais m'empêcher d'essayer de compléter ce qu'il pouvait dire. Je n'aimais pas avoir peu de choix, je voulais toujours en avoir plus. Plus on en a, et plus on peut jauger lequel est le plus judicieux. Cependant, quand on n'a que deux choix, c'est tout de suite plus oppressant ...

- Je serais d'avis pour qu'on continue notre chemin à la recherche d'une sortie. S'il se trouve en haut, on pourra toujours entasser les ossements pour essayer de se hisser vers l'extérieur ?
Ou si tu veux dormir... on peut peut-être faire une muraille entre derrière et devant nous avec les os... Il y en a tellement... Après, pas sûr que ça nous protège et on peut rester coincés. Qu'en penses-tu ?
Il commence vraiment à faire nuit ... La température diminue, il fait vraiment froid dans les souterrains ! Haha....

Quand j'étais stressée, j'avais la fâcheuse manie de parler comme un moulin à parole. Cela m'évitait de penser à l'instant présent, tout en continuant à essayer de trouver des solutions, inconsciemment. J'avais l'impression que mon cerveau était une machine à idées qui n'arrivait pas à se taire.

Je vis alors la chauve-souris qui s'était écrasée sur moi, étourdie sur le sol. D'un air plaisantin pour essayer de détendre l'atmosphère :

- Ha... bah... Tu vois, finalement j'ai réussi à chasser ! ~ Tu n'as pas faim ? On pourrait essayer de le manger. Cela a l'air squelettique, mais ce n'est pas forcément pire que les souris rachitiques que l'on peut avoir parfois ... Tu crois que ça se mange ? Après, notre clan mange un peu de tout, et est même charognard, alors ça peut habituer notre corps à manger des choses peu ragoutantes ! Comme cela, on aura un estomac d'aplomb !

Et voilà, j'étais encore là pour parler, parler, parler. Décidément ... Cependant, on restait toujours au même endroit, et des bruits peu rassurants baignaient le souterrain, au fur et à mesure que le soleil se couchait.

Elle se lance dans sa tirade ,c'est comme si elle pensait tout haut ,j'écoute ses propositions
-Je suis pour l'idée de continuer je n'aime pas l'idée d'attendre sans rien faire 
Si la bête responsable de tout ça était dans les tunnels ont iraient droit dessus, mais d'un autre côté elle pourrait très bien être derrière nous ou dehors, et dans ce cas de figure rester ici signifierait attendre la mort...
Bon ben puisqu'il faut bien mourir un jour, nous avancerons.
Nuage Vert n'a toujours pas l'air sur d'elle mais elle tente quelques plaisanteries ,c'est bon signe ça non ?

-Oui c'est bestiole sont comestibles et on risque de ne rien trouvé d'autre alors tu peux essayer de la manger si tu as faims mais je te préviens ce n'est peut-être pas très fameux

Je regarde autour les différents chemin qui s'offre à nous le premier est dans la continuité de ce que nous avons traversé ,c'est à dire un tunnel sombre étroit dont on ne  vois pas le bout.
Et l'autre est un peu plus grand ,en approchant je sens de l'air ,peut être une sortie 
mais ne crions pas victoire trop vite ça peut être également juste un trou fais en haut et on ne serais pas plus avancé...

- Je suis pour l'idée de continuer je n'aime pas l'idée d'attendre sans rien faire

Sur ce point, il avait raison. Soit la bête nous trouvait, soit nous trouvions la bête, et je préférais de loin la devancer. Ainsi, on pouvait se préparer tactiquement, éventuellement, si l'on voulait garder notre vie intacte. La queue tendue, l'âme nouvelle d'une aventurière, je me préparais à l'idée de vouloir chasser la bestiole de ces lieux. Après tout... Elle pouvait s'avérer dangereuse pour les membres de notre clan ! Cette idée me fit encore plus frémir que ma possible mort.

- Oui c'est bestiole sont comestibles et on risque de ne rien trouvé d'autre alors tu peux essayer de la manger si tu as faims mais je te préviens ce n'est peut-être pas très fameux

Je pris quelques temps à retrouver mes esprits, le regardant d'un air interrogateur, pour finalement comprendre qu'il parlait de la bestiole à terre. Soit ! Il était mieux de mal manger et de rester en vie que de mourir de faim, quand même ! Puis, il fallait que je renforce mon petit estomac fragile si je voulais tenir la saison froide avec le manque de nourritures. D'ailleurs, je me demandais bien comment les chats des clans passaient la saison des feuilles mortes, comme ils l'appellent. Était-ce si terrible ? Tant de questions me taraudaient, mais je ne devais pas m'égarer :

- Très bien ! Je l'emporte avec moi au cas où, si l'un de nous deux éprouve la faim à un moment !

Je la pris alors dans la gueule du bout de son aile droite, encore intacte, qui se déchirait sous mes crocs, tant elle était fragile. C'était vraiment de la camelote, me disais-je ! Puis, Nuage Épineux sentit en même temps que moi, de l'air s'infiltrer sous nos poils. Était-ce le début de la liberté ? Plus on avançait, et plus l'air se transformait en vent froid et devenait de plus en plus présent. Je vis alors une sortie à l'extrémité, j'allais y courir, puis, je m'arrêta net : un bipède était posté devant, semblant dormir sur des peaux de bêtes et tenant un étrange bâton en bois dans l'une de ses pattes.

- Très bien ! Je l'emporte avec moi au cas où, si l'un de nous deux éprouve la faim à un moment !

et on est partit s'enfonçant avec prudence dans le tunnel aéré, le vent froid nous parvient comme une lueur d'espoir.
arrivé à ce qui à première vue ressemble a notre sortie tan espérer, on s'arrête net, un bipède est allonger pile devant l'ouverture avec en sa possession un bâton a l'air menaçant ,l'odeur de sa nourriture et des détritus flottent dans l'air, il semblerait qu'il soit installer ici depuis un moments.
-Il manquait plus que ça… j'aurais préférer un monstre finalement

on passe le plus discrètement possible ,le bipède remue, un petit feux de bois face a lui contenue dans une sorte de cage étrange réchauffe l'endroit , très doucement on contourne la menace  il est maintenant derrière nous je ne sais pas si on est assez loin, je n'ose pas parler au risque de le réveiller on avance un peu et alors que je pensais qu'on l'avait suffisamment distancer, un projectile tranchant vint s'écraser à coter de nous projetant des éclats un peu partout.
La c'est clair il n'y a plus qu'à courir

J'étais figée mais Nuage Épineux décida de passer très discrètement à côté de la boule sans poil, après avoir exprimé son mécontentement envers cette créature. Je longea alors son corps, le souffle coupé, près de lui. Ayant du mal à respirer à côté de la lueur chaude provenant du feu créé, je lâcha ma proie contenue dans ma gueule à côté du bipède, ce qui le fit remuer légèrement.

On commença à beaucoup s'éloigner de lui, les arbres se profilant à l'horizon. Le sol blessant des os se changea alors en une couche, presque duveteuse, de verdure. Je repris une respiration moins cadencée et mon pelage se lissa un peu, quand un bruit strident et un projectile près de nous, surgirent de nulle part. Je fis un sprint aux côtés de Nuage Épineux, zigzaguant sous les pins, échappant de peu à me les prendre en pleine figure.

Des coups de feu surgirent encore, comme un chant strident qui s'étouffait loin derrière pour finalement s'éteindre. Décidément, ils étaient autant capables de nous héberger et de prendre soin de nous, que de nous exclure et de vouloir notre peau. Après un bon bout de chemin, je commença à perdre haleine. On était à la bordure du campement, le camp semblait s'agiter et les apprentis étaient encore dehors accompagnés des guerriers, à cette heure tardive. J'avais l'impression qu'il y avait un véritable attroupement, peut-être à cause de notre disparition un peu longue. Je n'osais pas approcher le campement, je me cacha près de l'arbre pour dire à Nuage Épineux :

- Tu crois que c'est risqué, de rentrer ? On dirait une véritable milice, là dehors ! En plus, peut-être que l'on sent le bipède, maintenant ...

On court jusqu'à perdre notre souffle, puis lorsque les bruits se sont étouffés on s'arrête on est arrivé près du camp ,agité on y entendent des appels et tout un tas de voix différentes 
- Tu crois que c'est risqué, de rentrer ? On dirait une véritable milice, là dehors ! En plus, peut-être que l'on sent le bipède, maintenant ...

En effet le clan à du s'inquiéter ,enfin si on peut dire... Je me demande ce qu'ils pensent "Ho par le clan des étoiles est ce qu'il vont bien ?" Ou alors le typique "Quelles ennuis ils vont encore ramener..." Si ça ne tenait qu'à moi je ne rentrerai pas ,mais n'allons pas créer plus de problèmes

-Je ne sais pas... Je n'ais pas vraiment envie d'y retourner maintenant à cette vue mais plus on reste là longtemps et plus Il y aura d'agitation

Je me demande si les autres ont aussi sentit ce tremblement de terre ,ou si ils vont nous prendre pour des menteurs...

Nuage Épineux semblait également peu ravi à la perspective de rentrer au campement. Il semblait même éprouver une certaine crainte. Il ne devait vraiment pas aimer cet endroit... Mais, pourquoi restait-il ici ? Apparemment, il existait des chats solitaires, pourquoi ne voulait-il pas l'être ?

- Je ne sais pas... Je n'ais pas vraiment envie d'y retourner maintenant à cette vue mais plus on reste là longtemps et plus Il y aura d'agitation

Sa semi-proposition de ne pas rentrer était tentante. J'avais envie de découvrir d'autres horizons, et il était vrai que rester dans un seul clan toute ma vie, était une perspective qui me faisait assez peur : et si je n'étais pas faite pour cela ? Et si je ne faisais que de leur ramener des problèmes toute leur vie, plutôt que de les aider ?

- Un jour, on s'en ira pour plusieurs jours, voir plusieurs mois, si tu le souhaites ! Mais pour l'instant, on a vu un bipède, je crois que l'on doit les prévenir, au moins...

Je ne me sentais pas de partir maintenant. Puis, j'ai une formation, qui, je le crois, me plait, et après tout, le clan de l'Ombre est quand même chouette, puis, il y a ma mentor, aussi que j'aime bien. Cela lui ferait de la peine, si je partais, cela décevrait mon chef qui avait donné sa confiance en moi... Je ne le sentais pas. J'appartenais à ces lieux, maintenant.

La tête relevée et le pelage en bataille, couvert de terre et de brindilles, je redressa mes oreilles et m'approcha du campement avec une nouvelle soudaine joie de vivre inexplicable, en lui disant :

- Allez... On y va !

- Un jour, on s'en ira pour plusieurs jours, voir plusieurs mois, si tu le souhaites ! Mais pour l'instant, on a vu un bipède, je crois que l'on doit les prévenir, au moins...

Je dresse les oreilles perplexe c'est comme si elle avait lut dans mes pensées, je répond par un léger ronronnement à sa proposition , et elle avait raison je ne suis même pas encore guerrier je devrais rester encore un moment on à beaucoup de choses à apprendre, et pour le moment notre préoccupation étais de prévenir notre clan 
- Allez... On y va !

Et elle s'avance d'un air très enjoué ,je la suis jusqu'à l'entrée de ronces. 
Sur notre passage il y a des regards curieux, d'autres méfiants, quelques murmures ou commérages échangés, finalement rien qui sorte vraiment de l'ordinaire.