Voici  un mini récit  (  cette histoire s'est réellement produite   )

    Je rangeais ma chambre, ce qui m'agaçait au plus haut point. J'entrepris de faire le trie des feuilles dans le tiroir, de ma petite commode. Je pris avec délicatesse la photographie qui trônait en haut du papier banal et ininterressant. Je m'assis avec lassitude sur mon lit désordonné. Je scrutais la photographie sans omettre le moindre détail. Je me souvins de ce jour comme si c'était hier : mon père claqua la porte. Je sortis aussitôt de ma chambre pour le saluer. J'étais surprise et comblée ! Un petit chaton aux membres, au ventre et au museau blanc comme la neige avec la tête, la queue ébouriffée et le flanc noir de jais était dans les bras de mon père. Ses prunelles bleues azures était aussi magnifique que la beauté de la mer. J'étais heureuse ! Je rêvais depuis toujours d'avoir mon petit félin ! Cependant, je ne me doutais pas du destin de la pauvre femelle. Mes parents s'affalèrent sur le canapé, qui n'eut d'ailleurs pas longue vie, à cause des griffes acérées du félin et du canidé. Ces premiers me demandèrent de nommer le chaton. Je jetai un bref coup d'oeil à la petite boule de poils. Son prénom Cuicui, ne lui porta pas chance. La chienne l'aidait à avancer avec sa truffe qu'elle plaçait sous son postérieur. Cette scène était comique et mignonne ! Après, je lui donnai le biberon. Elle était gentille... 

    La fatalité du nom est - elle réelle ? Son destin ne fut pas tracé dès lors où elle s'appela Cuicui ? Elle vécut trois semaines joyeuse mais la curiosité et la gravité la firent mourir prématurément.

Je pleure 

Avant que tu meurs.

Je suis triste

Avant que tu rencontres les canonistes.

Toujours rassurant !

Toujours compatissant !

"  Pourquoi tu ne pleures pas

Alors que tu ne seras plus là ?

- L'âge

Ma rendu sage.

- Mais je t'aime !  

- Continue à écrire des poèmes.

Ma sagesse luit dans ton écriture.

Elle est ton armure.  "