Un magnifique soleil se levait à l'horizon et des petits oiseaux gazouillaient. Le camp avait été ravagé par l'inondation. Nous devions tout reconstruire. Toi, Étoile de l'Océan, tu te trouvais dans ta tanière et tu n'avais pas réussi à fermer l'œil de la nuit. Tu te retrouvais chef. Toutes les décisions c'était à toi de les prendre. Tu ne te sentais pas vraiment sûr de toi mais il le fallait, alors tu te leva, fis ta toilette matinale et sortie de ton gite, sur de toi.

Le camp était réveiller. Tout le monde mettait les pattes à la pâte. Tu baillis mais continuais ta marche en direction du promontoire. Lorsque tu te rapprocha de celui-ci, tu y monta avec grâce et élégance. Tu colla tes pattes et gonflais le poitrail. Tu ouvris la gueule et dis avec puissance :
- Que tout le monde s'approche du promontoire pour une assemblée du Clan !
Ta queue battait l'air et tes beaux yeux bleus regardaient les chats se rapprocher. Tu passa en revu tout les félidés présent dans la clairière.
- Comme vous l'aurez remarquer, nous devons travaillé dur pour reconstruire le camp, mais nous y arriverons, j'en suis certain. Je vous encourage donc à poursuivre vos efforts.
Tu inclinais la tête légèrement en avant et attendus.

(sorry du retard)
Majesté Oubliée s'approcha de son frère. Elle était fière de lui, de ce qu'il était devenu. Et elle espérait qu'il était fière de ce que qu'elle était, à sa manière.

Majesté s'approcha du promontoire, attisée par l'appel du chef. Elle s'approcha timidement. Elle était la première, comme chaque fois que son frère prenait la parole, mais elle n'était jamais trop sûre de si elle avait sa parole ici ou non. Elle avait souvent peur de faire des erreurs, de dire ce qu'il ne fallait pas. De faire ce qu'il ne fallait pas.

Et là, c'était un moment de crainte. Elle avait peur de ne pas devoir approcher, car elle n'était pas invitée à l'assemblée du clan de la rivière.

Elle aimait ce clan. Aussi fort qu'elle le pouvait. Elle aimait le clan de la rivière plus que ses propres entrailles. C'est le clan de son frère. Son frère qui en est le meneur, le fière et brave meneur.

Majesté Oubliée regarda les apprentis venir. Suivis de prêt par les reines et leurs chatons prêts à devenir des apprentis. Elle se demandait quel mentor formidable ils auraient. Elle salua Fleur Mystérieuse d'un signe de la tête. Elle ne parlait toujours pas, lorsqu'elle était en public.

Elle reporta son attention sur les chatons. Elle les voyait déjà grands. Faisant la taille de la guerrière borgne. Comparé à elle, ils seraient tous merveilleux.

Puis elle reporta son attention sur son frère. Il allait parler. Elle se fit droite, enroula sa queue autour de ses pattes, et maintînt son dos droit. Au cas où il la regarde.

L'idée d'avoir un apprenti un jour ne lui effleura même pas l'esprit. Ni l'idée qu'un guerrier allait être nommé lieutenant en ce jour si spécial pour les apprentis et chatons du clan. Elle ignorait même probablement qu'il y avait un chat, en dessous de son frère dans la hiérarchie riviéraine. Elle avait déjà bien du mal à comprendre que les autres clans avaient également un chef et n'étaient pas tous sous le règne royal de Étoile de l'Océan..

Elle avait eu aussi bien du mal à s'acclimater au nouveau nom de son frère. Caresse de l'Océan, c'était beau, raffiné, élégant. Alors que Étoile de l'Océan était un moins beau nom à son goût.

Je sortie de ma tanière et m'étira. Une dure journée débutais car tout le camp était a reconstruire. Je mettais des roseaux secs sur le toit de la pouponnière lorsque l'appel de mon compagnon retentit dans tout le camp. Je m'aporocha au pas de course et vint me placer près de Majestée Oubliée et je la salua d'un signe de tête.

Je tournas ensuite mes yeux brillants de fierté vers Étoile de l'Océan. Je pensas a ce moment là que Majestée Oubliée devait être aussi heureuse que moi, c'est sa soeur ! Puis un vide me pesa... moi je n'avait pas de frère... ni de soeur, d'ailleurs. Enfin, c'est ce que je pense. Je me reconcentra finalement sur le discours de mon compagnon, j'aimais les baptêmes. Voir des petits chatons devenir des jeunes chats sous les yeux de leur mère et de leur père... Moi, mes parents me détestaient... Mais après tout, moi, on s'en fiche. Mon enfance est passée. C'est l'avenir du clan que ces futurs apprentis vont écrire ! Comme moi et les autres fesons tout les jours... Mais une idée me traversa l'esprit... Et si on me confiais un apprenti aujourd'hui ? Ce serais mon premier, et ça serais génial ! J'attendis avec impatience la suite de l'assemblée...

Fleur Mystérieuse était dans sa tanière et regarda le magnifique soleil se lever à l'horizon. Elle se décida à se rapprocher quand l'appel de son chef retentit. Elle fit face à la dure vérité. Sa mère n'était plus, son visage se décomposa à cette pensée. Elle marcha en boitillant toujours souvenir de sa fracture. Elle alla prendre la place qui lui revenait en temps que guérisseuse.

Elle alla s'assoir et enroula sa queue autour de ses pattes. Elle n'avait plus d'apprenti, la sienne s'était enfuie. Elle espérait que ce baptême était dans un premier temps pour nommer le lieutenant et dans un second temps pour nommer des apprentis. Elle espèrait qu'un des chatons deviendrait apprenti guérisseur. Elle écouta donc la suite en gardant le silence.

Tu voyais Majesté Oubliée arriver la première. Tu lui jeta un regard léger et regarda l'Assemblée. Tu étais droit comme un pique, ta sœur était pareille. C'est ce qui te fis sourire. Les oreilles en arrière tu prononça ces mots :
- Aujourd'hui est une belle journée. J'ai donc décidé quand ce jour un nouveau lieutenant sera nommé !
Tu remarqua ta compagne à côté de ta sœur. Tu te détendis légèrement.
- J'annonce ma décision devant le Clan des Étoiles...le nouveau lieutenant du Clan de la Rivière sera Écho de l'Aigle.
Ta voix retentissait dans toute la clairière ce qui te fis bizarre.

Je sursaute à cette annonce. Moi ? Lieutenant ? Je rêve ! Je me mis debout et je ne sus quoi faire. Il faut que je monte sur le promontoire, à son pied ou je ne dois pas bouger ? Tout le monde me regardait et moi je voulais me faire toute petite. Durant cette seconde qui me parru des heures, je panique. Je regarde droit dans les yeux mon compagnon, à la recherche d'une réponse.